Macron en difficulté lâche du lest  à condition que cela reste supportable. Ce n'est pas une raison  pour mépriser l'avancée.

30 à 40% des pensions alimentaires sont impayées. Des mères pour l'essentiel doivent faire face à ce fléau  avec d'énormes difficultés,  ne nous voilons pas la face. Lorsque le père défaillant a les revenus l'autorisant, l'arsenal juridique peut l'y contraindre  par saisie  sur ses comptes. Pour tous les  autres cas si le père ne paie pas c'est qu'il ne peut ou ne veut  pas  mais qu'on ne peut rien saisir.

 Macron met en place un système, d'abord en Touraine, permettant à la CAF de suppléer la défaillance. C'est un  petit pas  vers le revenu garanti par l'état, un fragment de communisme dans la machine à appauvrir les pauvres. Au Québec , ce système a ramené à 4% les impayés.  

loin de cracher dans la soupe agissons pour que cette sécurité sociale investisse en plus de la santé  tous les secteurs de la vie familiale, petit à petit. C'est ainsi que nous créerons l'espoir et non par des yaka et faukon    auxquels les principales victimes ne croient pas. Lesquels ?   Le logement, la formation continue, la facture énergétique, par exemple.

  Et il faudra enfin trouver l'argent où il est, tâche politique n° 1.

100 paroles  si précieux  publie un long article fondamental  sous forme d'interview que vous avez intérêt à lire malgré sa longueur,   sous le titre "Eric Piolle: «Arrêtons la course de nains de jardin et proposons un débouché politique»."

 Le blog est d'accord pour appeler course de nains de jardins la situation à gauche, d'autant plus qu'il a employé souvent l'expression,( sans le jardin certes qui sent son vert , ajout révélateur inconscient) ,  au risque de lasser lecteurs et lectrices. Bien des attendus sont pertinents, que nous partageons totalement.

 Chacun en pensera  ce qu'il veut. Mais le blog, dans cette dénonciation de la vieille "politique des partis",  condamnée  en conclusion  retrouve malheureusement des relents de la tentation  de Mélenchon. Le nain de jardin vert rêve d'un rassemblement sous sa bannière des autres nains.

 Notre désaccord est profond. Les nains doivent se rassembler , mais pas sous la bannière  d'un seul des nains.

  L'exemple de Rubirola que prend Piolle  pour conforter sa thèse  est révélateur. Aux premières difficultés  elle a passé la main. "Elle n'était qu'à 150 % alors qu'elle aurait dû être à 300% ". Nous pensons que dans un collectif si chacun est à 100% c'est bien suffisant.  Et des difficultés il y en aura , et de plus grandes, notre adversaire n'étant rien moins que le capitalisme rentier. Et des dirigeants qui ne voient pas tout en vert seront aussi nécessaires qu'Eric Piolle. Et il en existe qui  sont centenaires, pas eux mais leur parti.  Et des millions de gens qui souffrent et qui ont d'autres  revendications que les couches moyennes aisées, seules à voter pour le moment.

 Un sacré  défi pour nous tous!

   Henri Ausseil

Les agents syndiqués ou pas de presque tous les syndicats y compris autonomes se sont mobilisés contre le dépeçage et l'ouverture à la concurrence. Cela n'a rien de nouveau.

 Par contre la volonté annoncée d'élargir, de ne pas en rester à une opposition  syndicale qui ne suffit plus au stade actuel du capitalisme rentier nous remplit d'espoir. Les partis , les usagers, les citoyens et citoyennes, les associations ont beaucoup à gagner  à un service public de qualité. Si vous n'êtes pas convaincus, revisionnez The navigators de Ken Loach.

Le PCF est décidément très sollicité,  le moribond se porte bien, merci. D'autres pourront penser que ce sont ses voix qui intéressent.  Ne soyons ni sectaires ni niais et examinons les propositions.

    1-  Mélenchon considère comme tranchée la question de la candidature commune en sa faveur,  nous avons déjà dit qu'elle était prématurée.

   2    "Je souhaite l'appuyer sur un programme partagé et une répartition des candidatures communes aux élections législatives."C'est un énorme pas en avant, un saut qualitatif  si on le compare au passé et aux pratiques de FI.  Le blog, peu suivi hélas, ne cesse de clamer qu'il ne peut y avoir un seul candidat et plusieurs candidatures par circonscription. Fatalement, toutes les élections le prouvent, le candidat  le plus en vue, raflera pour son parti le "vote utile à gauche", les autres faisant de la figuration, alors qu'ils ont tout autant travaillé et sont tout autant nécessaires.   C'est donc une question fondamentale . Un verrou vient de sauter.

  3- Finis donc" la mort ou le néant" présomptueux et la tentation de l'hégémonie du nain le moins nain parmi les nains de gauche,  qui a magnifiquement conduit à l'élection de Macron et au vote d'extrême droite

  4-  La même question est posée aux autres  partis. Mais nous y ajouterons les associations, syndicats,  les citoyens qui ont leurs idées sans appartenir à aucun parti. Il ne s'agit pas de se partager à deux ou trois les candidatures si on ne veut pas  nourrir l'abstention et le vote Le Pen. Sans parler de la question des contenus.

  Un seuil est franchi qui doit beaucoup au renforcement du PCF mais pas seulement. Le printemps marseillais peut ouvrir sur un  printemps plus grandiose.   Tout en sachant que tout reste à faire pour que les paroles et les actes coïncident.

   Henri Ausseil

Il annonce s'il est élu une sortie de l'OTAN,  instrument du capitalisme mondialisé,  et un apaisement  avec la Russie.  Nous restons persuadés que présenter sa candidature avant un accord à gauche sur ce qu'il convient de faire ne crée pas les conditions du rassemblement.  Mais la hargne droitière s'intensifie contre lui et le Figaro parle de dérive. Ce qui prouve qu'il frappe juste. Sa vision  reste clairement populiste,  se veut au dessus des partis, un De Gaulle de gauche.

  Mais cette proposition   convient au blog, il faut que toute la gauche rompe avec l'atlantisme.  Seul pour le moment le PCF la contient dans son programme, avec un peu trop de discrétion, alliances oblige.. La réponse des verts et des socialistes sera intéressante, mais celle du peuple français encore plus, dans les sondages qui ne manqueront pas de suivre.