22 avril 2024
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Ce sujet à occupé un temps non négligeable de l'Assemblée générale de l'ASPRI. Certains ont mis en doute le chiffre qui reposait sur l'affirmation d'une émission télévisée. Le bureau de l'ASPRI a donc questionné l'Office de Tourisme et maintenu le chiffre sur sa pétition. Ce dernier ne nous a pas attendus pour mesurer l'attractivité de la station. Il a deux instruments de mesure incontestables:
- le nombre de nuitées déclarées (un jour ou plus) donnant lieu à la perception d'une taxe. L'évitement existe, tous les loueurs ne déclarent pas. 1 200 000 nuitées (garnis, campings, hôtels , organismes divers) déclarées en 2023 c'est autour de deux millions estimées.
- L'OMT est abonné à un service qui comptabilise les appels de portables bornés à Palavas, ciblant donc aussi les visiteurs qui ne font que passer (les Montpelliérains notamment).
Le résultat permet d'affirmer que 3 millions de visites /an est un chiffre tout à fait avéré. Et on nous dit que Palavas ne mérite pas d'être protégée !
Jean Pierre Molle
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13 avril 2024
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07:05
René Revol , pion important de la France Insoumise, fait preuve d'un grand courage politique. Lui qui a toujours misé sur les verts va devoir les affronter puisqu'il a accepté la lourde charge du futur incinérateur métropolitain. Dans la Marseillaise il retrouve le discours de notre regretté camarade Passet : un incinérateur de qualité polluera dix fois moins que les deux autoroutes.
Mais il est forcé, enfin, de dire la vérité. "L'état de délabrement de la gestion des déchets est grand et la situation financière catastrophique. " C'est le résultat de l'accord Frêche-verts à l'époque du choix désastreux de la méthanisation sans le tri rigoureux qui aurait été la condition de son succès. On ne peut pas dire qu'avant Revol un gestionnaire l'ait avoué. On a préféré accuser les différentes sociétés gestionnaires d'Ametist. Les déchets s'accumulent et on ne sait qu'en faire. Le provisoire coûte un prix astronomique. Il faut se résoudre à l'incinération. C'est ce qui arrive lorsque l'idéologie l'emporte sur le réel. Cela finit toujours par un gaspillage de l'argent public..
N'exagérons pas toutefois. Le Conseil départemental des Pyrénées Orientales a choisi POUR TOUT LE DEPARTEMENT un incinérateur à Salses sans la moindre catastrophe et en dépensant proportionnellement bien moins que l'Hérault qui lui n'a pas encore de solution. Croire que nous allons innover serait stupide. Nous allons revenir sur terre. Revol est donc sur la bonne voie.
Henri Ausseil
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Communes
9 avril 2024
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05:27
L'Assemblée Générale de l'ASPRI , toujours aussi fournie (quelle autre association peut remplir le Nautilus?) défie l'entendement. Elle se tient dans la seule commune de l'Hérault avec Lamalou qui n'a JAMAIS voté majoritairement à gauche depuis des temps immémoriaux. Et pourtant ! La politique de Macron et de la droite sur le littoral y a fait l'objet d'un rejet massif , et de la part de gens qui votent majoritairement à droite probablement.
Comment expliquer ce paradoxe ?
C'est que l'ASPRI obtient des résultats. De multiples pompes rendent plus supportable la vie des habitants , inondés à la moindre tempête. Mais cela ne s'arrête pas là.
Comparons deux communes voisines, Mauguio-Carnon et Palavas. Les maires devraient en gros y mener la même politique. Sur beaucoup de points c'est vrai. Mais examinons le problème des plages.
Le Maire de Mauguio-Carnon, Shadock sans le savoir, s'apprête à apporter à grands frais quantité de sable pour préparer la saison estivale. Il sait pourtant que la première tempête automnale le fera disparaître. C'est gaspiller l'argent public et il y est autorisé. C'est en effet "prouver" que lutter contre l'érosion marine est impossible, ce dont nos énarques veulent nous persuader.
Le Maire de Palavas a fait pareil au temps béni pour lui où l'ASPRI n'existait pas. Il ne peut plus. Une expérimentation est en cours, avec les plus hautes autorités de recherche sur le sujet, appelée à se généraliser. A 300 m en mer des récifs artificiels implantés intelligemment retiendront le poisson et le sable. Cela coûte au début mais fait faire des économies ensuite. C'est un investissement et non un gaspillage. Et un défi au repli stratégique.
C'est prouver concrètement que lutter contre le changement climatique est possible. Le blog laisse lecteurs et lectrices méditer sur le sujet qui dépasse largement Palavas et rendra compte des décisions prises plus tard.
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Bataille des idées
23 mars 2024
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08:13
Il a eu des paroles fortes dans la Marseillaise : " la réalité doit nous motiver pour produire ensemble une politique à la fois écologique et sociale des déchets comme nous avons su produire localement une politique écologique et sociale de l'eau." Après ce genre d'envolée le bon peuple s'interroge . Qu'est-ce qu'il a dit?
Le blog lui aussi peine à trouver dans ces propos s'apparentant fortement à la langue de bois une réponse claire à la question toute simple : que fait-on des déchets ménagers que la méthanisation est incapable de détruire ? On continue à les expédier ailleurs et à en brûler une partie à Lunelviel? On cherche en attendant la solution miracle écologique et sociale ?
Les incinérer ou pas telles est la question. Le blog attend avec impatience la réponse claire du Vice président de la Métropole .
Dans le même numéro la Marseillaise s'en prend (avec beaucoup plus de véhémence) à Ménard qui à Béziers ne parvient pas non plus à régler le problème . Force est de constater que sur ce point précis Montpellier ne fait pas mieux. Et quand c'est le cas il faut avoir le courage de le dire. Et de chercher une solution.
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26 février 2024
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08:46
Lorsque Frêche a voulu régler le problème des déchets de la future Métropole un intense débat d'idées a eu lieu.
Michel Passet adjoint PCF fort de visites à Barcelone et Rouen avait acquis la conviction que la méthanisation ne pouvait détruire que 15 à 20 % des déchets étant donné les difficultés de tri dans une grande agglomération en dehors des secteurs pavillonnaires. C'est la difficulté à laquelle Barcelone s'était heurtée. Il préconisait donc méthanisation ET incinération.
Frêche a choisi de suivre les verts. Amethyst devait détruire 60 % des déchets et rendre une décharge et l'incinération inutiles. La triste réalité a donné raison à notre regretté camarade. Les ordures mal traitées sont massivement exportées à prix d'or et en partie brûlées à Lunel viel. Delafosse courageusement revoit sa copie , proposant l'ajout de l'incinération et se heurte à nouveau à l'opposition de la composante verte.
C'est le même problème que pour le nucléaire. La solution choisie se doit de régler le problème et non d'être idéologique. Le débat va être difficile et la mise hors jeu du PCF au temps de Passet a coûté très cher, y compris le gaspillage inouï à Castries "Rolls Royce" destinée aux ultimes pervertie en dépotoir puis rendue à sa vraie fonction et la valse des gérants d'Amethyst confrontés à l'impossible. Gouverner c'est prévoir.
HA
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développement durable
18 février 2024
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08:47
Depuis plusieurs années l'insuffisance de traitement des eaux usées de Maera a des incidences à Palavas et sur les étangs et la mer aux alentours du débouché de l'émissaire. Chaque année 6 à 7000 personnes s'ajoutent à la population raccordée , la situation s'aggrave donc. Le Prévost est devenu impropre à l'ostréiculture.
Un important chantier de modernisation, , d'un montant de 165 millions d'euros est lancé et se terminera en 2027. Il couvrira en principe les besoins de 695 000 "équivalents habitants". Cette mesure bizarre s'explique : les besoins doivent couvrir bien plus que la population fixe, les hôpitaux, les étudiants, le tourisme. La capacité d'absorption passera de 4 M3 /sec à 7 M3/sec soit presque le double. Cela supprimera pratiquement les déversements d'eaux usées non traitées dans le Lez lors des gros orages.
Cela devrait règler pour 20 ou 30 ans cette question épineuse. Pour Palavas c'est une excellente nouvelle.
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14 février 2024
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Le 8 février nous avons eu la surprise d'apercevoir notre camarade président de l'ASPRI défendant l'avenir de la côte, non en niant les évolutions climatiques mais en s'adaptant à elles. Pour contrebalancer FR3 a fait parler Jeanjean. Il y a le feu au lac : La Gazette, Midi Libre, FR3, c'est trop . Du coup il a été obligé de mentir. Il a annoncé la construction imminente d'une porte coulissante au grau du Prévost qui n'existe que dans ses intentions . La dure réalité nous oblige à dire que le Préfet s'y oppose pour le moment.
Nous nous permettons aussi de contester le titre absurde de l'article de Midi Libre (démenti par le contenu correct de l'article). Malheureusement la tendance à se remplir pendant les tempêtes est naturelle.C'est cela qu'il faut corriger.
Mais quel hommage à l'ASPRI cela représente !
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crues
13 février 2024
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10:24
La commune de Palavas va expérimenter une protection des plages contre l'érosion marine qui les fait maigrir. Pour Palavas c'est un enjeu majeur. Cela implique le refus de signer la charte du littoral proposée par Macron , c'est à dire le recul de 100 m qui ferait disparaître la station.
Klein qui a bénéficié des voix du PCF pour être élu a voté pour la signature de la Charte. Le PCF lui a donc écrit pour que lors du vote des crédits pour l'expérimentation il revoie sa copie.
Effectivement lors du Conseil Municipal du 6 février 2024 il a voté pour les 200 000 euros payés par la commune. C'est un soulagement.
Mais ce vote est assorti d'un commentaire dans le compte rendu interne que nous vous livrons : 200 000€ ce n’est pas rien pour ce qui n’est qu’un projet à ce jour. La délibération est proposée sans aucun état d’avancement du projet et en dérogation à la règle de caducité. On attend une confirmation de l’intérêt et de la réussite de la démarche, dès lors qu’elle s’inscrit en marge des procédures de l’Etat de préservation du trait de côte refusées par le Mairie.
On ne peut pas dire que ce soit enthousiaste. La délibération n'est pas valable, l'intérêt est loin d'être avéré, et les procédures de l'état c'est à dire la Charte du littoral restent prioritaires. Vous noterez que le recul est appelé préservation.
Il y a là pour l'union à gauche une question fondamentale qui est posée. Est-il possible de s'entendre si sur un sujet aussi important il y a désaccord ? Et le PCF n' acceptera plus ce qui s'est produit aux dernières municipales : un accord verbal sur trois priorités : la protection de Palavas, une ligne Palavas-Forum Medica-Montpellier, une politique de réhabilitation de l'habitat d'été pour supprimer toutes les passoires thermiques par un contrat avec les bailleurs, aidés mais limitant le loyer. L'accord obtenu, 50 "priorités" ont été le choix proposé à la population par les publications de la liste sans les hiérarchiser.
Il va donc falloir débattre sérieusement, y compris avec la population.
Henri Ausseil
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8 février 2024
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La loi SRU votée en 2000 sous l'impulsion de Jean-Claude Gayssot obligeait les communes de plus de 3500 habitants à avoir 20 % de HLM. Cécile Duflot a porté le minima à 25%. On en est encore très loin à Lattes, par exemple mais les communes récalcitrantes devaient passer à la caisse. A Antigone difficile de distinguer les logements sociaux. Pour la droite c'est insupportable, les pauvres avec les pauvres, les riches avec les riches, les couches moyennes avec les couches moyennes. Nice à 14 %, loin des 25 %, se débrouille pour ne pas payer l'amende de 20 millions d'euros mais est de plus en plus menacée. Il était urgent d'agir pour la droite.
Impossible de le dire aussi clairement. La machine à enfumer se met en marche. Pour atteindre les 25 % il sera désormais possible d'intégrer au HLM le LLI (logement locatif intermédiaire). Le problème c'est que si le loyer LLI est inférieur au prix du marché il est très supérieur au loyer HLM. Avec ce tour de passe passe la plupart des villes atteindront 25% et ne paieront plus d'amende. Pourtant 3% des demandeurs seulement ont des revenus qui les rendent éligibles au LLI.
Autre nouveauté mais ce n'en est pas vraiment une si on en juge par ce qui se passe souvent par des biais divers, les maires choisiront les locataires à la place des organismes. Les prioritaires extérieurs à la commune... passeront après les moins prioritaires. Cela n'incite pas à construire du HLM.
Où ces prioritaires démunis et pas forcément bons payeurs pourront-ils se loger? Nulle part. Dans un pays qui compte 330 000 sans domicile et 2000 enfants dans la rue c'est de l'abjection molle, celle qui n'ose pas dire son nom mais n'en existe pas moins.
Une sécurité sociale du logement dans la mixité est à construire. Ce devrait être la tâche de la gauche.
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Bataille des idées
Communes
4 février 2024
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L'examen de l'ordre du jour du futur Conseil Municipal offre une surprise. Les tarifs horaires du stationnement payant ont augmenté de 20 % le 1er juillet 2023 à vrai dire sans grande publicité. La société privée a encaissé l'augmentation mais a "oublié" de la reverser à la commune. C'est désormais chose faite en 2024 mais il y a de quoi s'inquiéter.
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