Le chancelier allemand Schölz qui fut atlantiste au delà du raisonnable semble avoir assimilé la stratégie de Trump, et il lui répond, en langage diplomatique .
Pour lui "l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan n'est plus à l'ordre du jour et la priorité actuelle est d'aider Kiev à financer "une armée forte".
Le blog propose un décryptage.
* l'adhésion n'est plus à l'ordre du jour depuis que Trump se retire du financement de l'OTAN en Europe et que la charge retombe pour l'essentiel sur l'Allemagne (et la France ajoute le blog.)
* L'Allemagne ne financera pas la mise à niveau de l'Ukraine pour pouvoir être intégrée à l'OTAN.
* Aide-toi le ciel t'aidera , c'est à l'Ukraine de supporter cette charge, avec une aide, ce qui n'est pas du tout pareil.
* Comme l'Ukraine est ruinée et sans moyens et que Schölz ne l'ignore pas, c'est une façon de dire que le mieux est de s'entendre avec Poutine.
Cette réponse est une gifle à Trump. Comme elle est faite pendant les élections elle est destinée aux Allemands qui manquent d'enthousiasme pour financer l'Ukraine. Mais elle est publique.
Trump va découvrir que faire payer les autres en décidant à leur place n'est pas si facile.