Le blog est certain depuis longtemps que la dette contractée auprès des banques privées remplaçant le bon du trésor  (la dette vis à vis des particuliers) et l'émission  de monnaie (la planche à billet) est l'OUTIL MAJEUR du capitalisme rentier.

A propos de Tzipras il a eu l'occasion de constater que la majorité de la gauche n'était pas  convaincue. Lorsque Tzipras a obtenu une annulation d'une partie  la dette , cela a été totalement sous estimé, y compris d'ailleurs par les Grecs, alors que c'était la PREMIÈRE FOIS POUR UN PAYS DÉVELOPPE.

   La demande qui surgit d'une annulation de la dette COVID est révolutionnaire. Elle attaque la racine du mal. Elle prouve que l'hégémonie, la police des esprits, viennent de prendre un coup mortel.

Lorsqu'on commence à bien poser un problème on n'est pas loin de la solution.

Henri AUSSEIL

La division de la gauche  interdit  toute réaction pour le moment alors que des mouvements commencent à exister de-ci delà.  Le gouvernement en profite pour avancer son agenda de « réformes » dans tous les domaines . Le nombre de lits en réanimation baisse à mesure que l’épidémie s’accélère. Aucun moratoire n’a été envisagé sur les fermetures programmées d’hôpitaux. La liberté et la laïcité sont  remises en cause, une partie de la population stigmatisée. Les suppressions d'emplois  dans l'industrie continuent tranquillement. La destruction du modèle social issu de la libération aussi, EDF est divisée en trois avec pour seule réaction  la réaction syndicale.

Le temps presse , rester tétanisé ne résout rien. Le PCF propose une solution. Il est grand temps d'y réfléchir.

Dans le fief de Le Drian de la Macronie    le président PS Loïg Chesnais-Girard rompt avec elle et se revendique à gauche. Ce craquement peut être opportuniste,  mais nous ne sondons pas les cœurs et les âmes. S'il se généralise dans un rassemblent où l'hégémonie du PS disparaît  il augure de plus grands bouleversements. A condition que les Bretons s'en mêlent.

Anticor cherche à moraliser la vie publique, comme manos pulitas en Italie. Elle gêne Macron qui l'attaque par le biais de la règlementation et des journaux amis du pouvoir.

Le blog, sans   la moindre hostilité , constate que l'exemple italien n'est pas encourageant. Le populisme s'en nourrit, le refus de la politique salie dans son ensemble en découle, la récupération par des mouvements type 5 étoiles  est évidente.

 Un gros donateur anonyme fait bouillir la marmite. Anticor refuse de donner son nom.  Ce La Fayette des temps modernes a certainement compris que le système politique est à bout de souffle..  Mais  La Fayette jadis prouva les limites d'une demi- révolution pour que rien ne change vraiment passée la nuit du 4 août maintenant les droits féodaux. Le souci d'une profonde réforme fiscale est essentiel.  Anticor y a donc sa place mais n'est pas seul  à porter cette revendication.

Les sondages sont formels. Le pacte républicain face à Le Pen ne fonctionne plus.

 Autrement dit la politique politicienne qui tourne exclusivement autour du deuxième tour des présidentielles  se déroule loin des Français. A vrai dire la moindre conversation le prouve depuis longtemps.

  Si la peur de Le Pen ne fonctionne plus c'est pour deux raisons opposées.

   * a droite la barrière droite traditionnelle et extrême devient une haie de troènes facile à franchir. Vu l'état de l'électorat de droite ce n'est pas l'essentiel.

   * dans ce qu'on appelle l'électorat de gauche y compris donc social démocrate la réalité montre que Macron est le metteur en scène de tous les reculs et que le considérer comme moins dangereux que Le Pen est une billevesée.  L'abstention massive en résulte. Agiter la peur de l'extrême droite  devient donc une stratégie ridicule qui donne une sorte de légitimité à l'illégitime.

Lorsque  nous le comprendrons, lorsque  la petite musique des accords de sommet dès que pointe la moindre élection ne sera plus vécue comme la solution à la lutte des places,  nous ne serons plus très loin de la victoire. Mais du chemin reste à faire...

   Henri Ausseil