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14 février 2024 3 14 /02 /février /2024 08:38

Le 8 février nous avons eu la surprise d'apercevoir notre camarade président de l'ASPRI   défendant  l'avenir de la côte, non en niant les évolutions climatiques mais en s'adaptant à elles. Pour contrebalancer FR3 a fait parler Jeanjean. Il y a le feu au lac  : La Gazette, Midi Libre,  FR3, c'est trop . Du coup il a été obligé de mentir. Il a annoncé  la construction imminente d'une  porte coulissante au grau du Prévost   qui n'existe que dans ses intentions .  La dure réalité nous oblige à dire que le Préfet s'y oppose pour le moment.

Nous nous permettons aussi de contester le titre absurde de l'article de Midi Libre  (démenti par le contenu correct de l'article). Malheureusement la tendance  à se remplir pendant les tempêtes est   naturelle.C'est cela qu'il faut corriger.

Mais quel hommage à l'ASPRI cela représente  ! 

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10 janvier 2024 3 10 /01 /janvier /2024 08:47

Le séminaire 2023 de l’observatoire so-ii a eu lieu le mardi 12 décembre au Campus Institut Agro à Montpellier. Le thème principal de cette séminaire était “la contribution de l’observatoire so-ii aux politiques publiques”.  (: Le système d’observation des impacts des inondations (so-ii) est un observatoire pluri-disciplinaire de recherche scientifique en territoire méditerranéen)

Il a rassemblé universitaires chercheurs et pouvoirs locaux (métropole, SYMBO,  EPTB Lez) les constats pertinents n'ont pas manqué. Mais pour ce qui concerne la lutte pour atténuer ce danger, elle a été absente, en dehors de l'aspect sauvetage et des propositions de lutte contre la dés imperméabilisation dérisoires.

C'est qu'on évite de parler de ce qui coûte.

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31 mai 2023 3 31 /05 /mai /2023 06:35

Pour la première fois le Maire de Palavas a assisté au début de la réunion et à fait trois  révélations que l'on peut qualifier de positives.   

-  Il deviendrait président de la gouvernance de  la mer pour  le golfe d'Aigues Mortes.  Nous y voyons un  désaveu de la stratégie du repli stratégique de la part des élus si cette information se vérifie. Et l'existence d'une structure unique remplaçant le mille feuilles de la jungle actuelle ou le sport préféré est le ping- pong  est souhaitable pour obtenir les crédits européens.

- un crédit de plus d'un million serait accordé pour une nouvelle étude sur  la prévention des risques à Palavas. Donc la dernière étude est contestable. C'est ce que dit l'ASPRI

- L'annonce de l'expérimentation d'un procédé révolutionnaire pour maintenir le sable des plages et stabiliser le trait de côte va dans le sens des demandes de l'ASPRI

Bien sûr ces annonces se sont accompagnées d'un conseil de  modération, il faut faire confiance aux notables.

L'Assemblée  n'a pas craché dans la soupe.  Tout est bon à prendre qui va dans le bon sens.  Mais la motion votée est sans ambigüité.  Pour obtenir satisfaction une ASPRI forte et une coordination plus large restent une garantie indispensable.   Car le refus de de tous travaux de protection contre les crues d'amont demeure.

Les propositions ont été nombreuses, l'ASPRI se porte bien.

 

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20 mars 2022 7 20 /03 /mars /2022 09:41

Alors que le repli stratégique est à  la mode dans les milieux dirigeants, une bonne nouvelle nous vient  de l'Hôtel du Département de Montpellier. Un forum d'architectes planche  sur l'habitat littoral de demain.  S'adapter et non fuir, c'est ce que fait l'humanité depuis les origines.

D'autant plus que la fuite a des raisons budgétaires, le refus de payer les travaux de prévention. Dans quel monde vivrions nous si plus rien n'était possible que le repli?

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4 mars 2022 5 04 /03 /mars /2022 08:46

                  L'article circule sur les réseaux sociaux. Il donne certes la parole à Jean- Pierre Molle mais en la tronquant. Et l'essentiel va à une écologie punitive. C'est la faute à ceux qui ont choisi d'habiter au bord de la mer s'ils sont menacés. Les journalistes écrivent ce qu'ils veulent, et la rigueur budgétaire est une opinion. Mais elle n'est pas partagée par les victimes désignées, seulement par ceux qui sous couleur d'écologie refusent de financer les travaux nécessaires. N'en déplaise à Ouest France, sur son territoire bien des travaux de protection ont été édifiés et nous nous en inspirerons. . Pourquoi pas au bord de la Méditerranée?

Et qu'en pensent ses lecteurs riverains de l'Océan ?

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20 février 2020 4 20 /02 /février /2020 07:44

L'AFP a publié une note sur la façon dont Macron par la voix d'Elisabeth Borne conçoit la lutte  contre l'érosion du littoral et la montée des eaux, qui n'a rien de réconfortant.

           * Le gouvernement veut "relocaliser" les logements menacés par l'érosion maritime, soit entre 5.000 et 50.000 habitations estimées d'ici 2100, On remarque qu'il n'st pas question de protéger mais de relocaliser, mais sans parler d'indemnisation.

           * "Nous voulons donner des outils aux élus pour identifier les zones qui sont menacées à moyen terme, c'est-à-dire dans moins de trente ans,"  Comme si les zones rouges n'étaient pas déja clairement précisées par les PPRI obligatoires.  Il s'agit donc en réalité  d'identifier les zones à relocaliser

           * Là, nous n'avons pas le choix, il faudra éviter de nouvelles constructions et relocaliser un certain nombre d'habitations et d'équipements"  Un nouveau permis de construire, qui n'autoriserait dans les zones menacées que les structures "non pérennes et démontables" serait en cours détude et cela concernerait 20 % de nos côtes.

           *  "Nous devons améliorer l'information de nos concitoyens lorsqu'ils décident de s'installer dans ces zones, nous créerons donc une obligation d'information transparente et objective pour que les acheteurs ou des locataires soient informés du risque d'érosion, comme ils le sont aujourd'hui pour les inondations",     Comprenez  que la vente de toute habitation située dans la zone  concernée (20 % de nos côtes)  va devenir impossible  car qui se porterait acheteur dans ces conditions ?   le problème de l'indemnisation  se règle tout seul puisque le bien ne vaudra plus rien.

           *   des solutions fondées sur la nature comme la recréation de dunes, prairies, forêts...  sont seules envisagées.

  Ces mesures raviront les  partisans  du repli stratégique mais sont de l'écologie canada dry puisqu'elles sont un renoncement, le refus de travaux protecteurs  et de dépenses de l'Etat (à l'exception du fonds Barnier) et entrent donc dans la logique du libéralisme. Les seuls perdants seront les propriétaires.   Et les assurances les principaux bénéficiaires comme par hasard.

   En ce qui nous concerne nous n'approuvons dans ce plan dangereux que la limitation de l'habitat futur que nous ne cessons de réclamer. Mais si la Hollande vit depuis des siècles dix mètres sous le niveau de la mer il est possible de lutter contre une élévation de 50 cm.     C'est l'enjeu majeur des municipales.

   jean Pierre Molle

 

 

 

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18 novembre 2019 1 18 /11 /novembre /2019 14:01

Les grandes marées  de 1,87 m de haut   tout à fait prévisibles détruisent des joyaux, ruinent la ville, plongent les habitants dans le désespoir. Les pertes s'évaluent en milliards et  certaines vont au delà de l'argent.

  La solution existe. En 2003 a été lancé le projet  d'une gigantesque protection improprement appelée digue.  18 "digues"  (en fait des portes) flottantes  barreraient l'entrée de la lagune en cas de montée des eaux jusqu'à trois mètres de haut.  La montée de 2019 aurait donc été contrée.

   La raison pour laquelle MOSE (le nom du projet) ne peut être terminé est extrêmement simple : l'état "n'a pas l'argent" et personne ne veut ou ne peut payer à sa place. Le dogme de la baisse des dépenses publiques a frappé, et cette fois avec une gravité visible.  Les pertes présentes et à venir iront au delà du coût prévisible, c'est donc un gigantesque gâchis.

C'est à une échelle  bien moindre puisque l'Adriatique est la seule mer à marée significative de la Méditerranée  que Palavas et tout le littoral sont concernés. Les solutions existent et la réponse est la même qu'à Venise :"nous n'avons pas les moyens".  C'est un des grands enjeux de notre secteur.

   Jean Pierre Molle

 

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2 octobre 2019 3 02 /10 /octobre /2019 06:21

Les travaux de la Mosson impactent Palavas puisqu'ils conduiront à  remplir davantage l'Arnel en cas de crue et que l'Arnel n'est pas un désert , mais un élément de la rive droite palavasienne , particulièrement les Cabanes de l'Arnel.

  Mais l'enquête publique  n'est pas présente à la Mairie de Palavas qui ne fait pas partie de la Métropole. Les Palavasiens iront à Lattes ou Villeneuve mais les découpages artificiels au gré des humeurs politiciennes  ont des effets pervers.  Palavas n'est pas le débouché du bassin Lez-Mosson selon nos institutions !

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16 août 2019 5 16 /08 /août /2019 07:51

Nous apprenons  que dans sa réponse à l'ASPRI puissante association qui s'inquiétait  de voir les eaux de la Mosson  détournées vers l'Arnel sans que rien ne soit prévu à l'aval (vide d'habitants comme chacun sait , à l'exception de 6000 personnes à l'année) le Président du SYBLE (Cyrille Meunier)  se défend et apporte des preuves.

   "Une première étude du SYBLE a permis d'identifier  l'origine des problèmes.  une étude de définition de projets de protection  a été inscrite au PAPI II"  En  langage palavasien courant cela signifie que le PAPI II envisage de faire quelque chose dans l'avenir, tout en enlevant de ses objectifs la protection des berges vers les Premières Cabanes et les Quatre Vents et toute autre action sur Palavas (ceci n'étant pas dans la lettre mais dans la réalité.)

   "Ces derniers seront chiffrés  et évaluées afin d'envisager  leur inscription dans le PAPI 3."       Envisager ne signifiant pas décider, le Palavasien et la Palavasienne  en conclueront  que le PAPI 3 décidera peut être   d'envisager dans le PAPI 4 de faire quelque chose pour Palavas au PAPI 5.  C'est mieux que rien, mais cela ne coûte rien non plus.

   La réponse  n'incombe pas qu'à l'ASPRI  mais à l'ensemble de la population.  Palavas existe et doit le faire savoir.

 HA

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22 février 2019 5 22 /02 /février /2019 07:02

Nous attendions beaucoup  de l'émission d'Elise Lucet  , si juste pour d'autres sujets brûlants.  Des choses intéressantes ont été dites sur l'urbanisation sans que toutefois la pression des promoteurs soit réellement évoquée. Mais comme trop souvent à la télévision , un réquisitoire à charge a parfois oublié de faire le tour de la question.

     La manière de traiter le problème de la Seine est emblématique. Les efforts réels d'un maire pour que les nouvelles constructions en zone à risques ne présentent aucun danger ont été mises en parallèle avec une erreur grave mais ponctuelle qui a ignoré un tuyau enfoui qui a provoqué une inondation. Qu'en conclure ?

   Surtout l'inondation de 1907 (catastrophique)  a été  le seul critère pris en compte. Depuis, heureusement, de gigantesques travaux ont été réalisé en amont  aux sources de la Marne et de la Seine, créant  le plus grand lac de France qui approvisionne Paris en eau et régule les crues de ce secteur.

   Rien n'a été fait sur l'Yonne , malheureusement. Les eaux du Massif Central, périodiquement , continuent à provoquer des crues dangereuses , mais sans commune mesure avec 1907. Une retenue sur l'Yonne  supprimerait le risque majeur. Cela n'a pas été dit. Et pourtant l'urbanisation massive de l'Ile de France a   supprimé des milliers de zones d'infiltration, le risque potentiel  est aggravé par rapport à 1907.

  De l'émission on ne pouvait tirer qu'une leçon implicite. Si les pouvoirs publics sont coupables c'est d'avoir accordé des permis de construire et non  de ne pas avoir fait des travaux  de protection. La seule voix discordante reste  une mairesse des Alpes Maritimes qui expliqua que l'aide aux sinistrés s'est fortement   améliorée depuis la catastrophe qui a frappé sa commune mais que le risque était inchangé. Pourtant le documentaire lui même a fait apparaître comme  l'une des causes un défaut d'entretien.

  Ce débat est majeur et il va bien falloir clarifier la situation  : la seule solution serait-elle le repli dit stratégique donc  la démolition des habitations des zones à risque ?  Comme la raison réelle est l'absence de travaux pour raison d'économies, ces belles promesses écologiques seraient payées par les habitants.  Les 20 indemnisés sur 400 cités  dans le documentaire en témoignent. Il faudrait des milliards pour rembourser les logements  éventuellement   détruits pour le seul Palavas. Rappelons que LA TOTALITE DU CENTRE HISTORIQUE  DE NIMES EST EN ZONE A RISQUE MAJEUR. L'exemple de la Gironde (expulsion mais pas remboursement) montre ce qui se passerait.  Une gigantesque spoliation tout à fait compatible avec le libéralisme ambiant.

   Les Palavasiens en tout cas ne sont pas convaincus par ces balivernes, et exigent un effort collectif pour  trouver des solutions après des études sérieuses, car il ne saurait être question de gaspiller l'argent public.

  Henri Ausseil

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