L'Assemblée Générale de l'ASPRI , toujours aussi fournie (quelle autre association peut remplir le Nautilus?) défie l'entendement. Elle se tient dans la seule commune de l'Hérault avec Lamalou qui n'a JAMAIS voté majoritairement à gauche depuis des temps immémoriaux. Et pourtant ! La politique de Macron et de la droite sur le littoral y a fait l'objet d'un rejet massif , et de la part de gens qui votent majoritairement à droite probablement.
Comment expliquer ce paradoxe ?
C'est que l'ASPRI obtient des résultats. De multiples pompes rendent plus supportable la vie des habitants , inondés à la moindre tempête. Mais cela ne s'arrête pas là.
Comparons deux communes voisines, Mauguio-Carnon et Palavas. Les maires devraient en gros y mener la même politique. Sur beaucoup de points c'est vrai. Mais examinons le problème des plages.
Le Maire de Mauguio-Carnon, Shadock sans le savoir, s'apprête à apporter à grands frais quantité de sable pour préparer la saison estivale. Il sait pourtant que la première tempête automnale le fera disparaître. C'est gaspiller l'argent public et il y est autorisé. C'est en effet "prouver" que lutter contre l'érosion marine est impossible, ce dont nos énarques veulent nous persuader.
Le Maire de Palavas a fait pareil au temps béni pour lui où l'ASPRI n'existait pas. Il ne peut plus. Une expérimentation est en cours, avec les plus hautes autorités de recherche sur le sujet, appelée à se généraliser. A 300 m en mer des récifs artificiels implantés intelligemment retiendront le poisson et le sable. Cela coûte au début mais fait faire des économies ensuite. C'est un investissement et non un gaspillage. Et un défi au repli stratégique.
C'est prouver concrètement que lutter contre le changement climatique est possible. Le blog laisse lecteurs et lectrices méditer sur le sujet qui dépasse largement Palavas et rendra compte des décisions prises plus tard.