La commune de Palavas va expérimenter une protection des plages contre l'érosion marine qui les fait maigrir. Pour Palavas c'est un enjeu majeur. Cela implique le refus de signer la charte du littoral proposée par Macron , c'est à dire le recul de 100 m qui ferait disparaître la station.
Klein qui a bénéficié des voix du PCF pour être élu a voté pour la signature de la Charte. Le PCF lui a donc écrit pour que lors du vote des crédits pour l'expérimentation il revoie sa copie.
Effectivement lors du Conseil Municipal du 6 février 2024 il a voté pour les 200 000 euros payés par la commune. C'est un soulagement.
Mais ce vote est assorti d'un commentaire dans le compte rendu interne que nous vous livrons : 200 000€ ce n’est pas rien pour ce qui n’est qu’un projet à ce jour. La délibération est proposée sans aucun état d’avancement du projet et en dérogation à la règle de caducité. On attend une confirmation de l’intérêt et de la réussite de la démarche, dès lors qu’elle s’inscrit en marge des procédures de l’Etat de préservation du trait de côte refusées par le Mairie.
On ne peut pas dire que ce soit enthousiaste. La délibération n'est pas valable, l'intérêt est loin d'être avéré, et les procédures de l'état c'est à dire la Charte du littoral restent prioritaires. Vous noterez que le recul est appelé préservation.
Il y a là pour l'union à gauche une question fondamentale qui est posée. Est-il possible de s'entendre si sur un sujet aussi important il y a désaccord ? Et le PCF n' acceptera plus ce qui s'est produit aux dernières municipales : un accord verbal sur trois priorités : la protection de Palavas, une ligne Palavas-Forum Medica-Montpellier, une politique de réhabilitation de l'habitat d'été pour supprimer toutes les passoires thermiques par un contrat avec les bailleurs, aidés mais limitant le loyer. L'accord obtenu, 50 "priorités" ont été le choix proposé à la population par les publications de la liste sans les hiérarchiser.
Il va donc falloir débattre sérieusement, y compris avec la population.
Henri Ausseil