C'est du moins ce que pense le Journal du Dimanche , chien de garde patenté. Nous ne le contredirons pas lorsqu'il fournit deux exemples : les profits des entreprises flambent, et l'intérim aussi. Le Journal du Dimanche choisit ses bénéficiaires de la "croissance".

  Geoffroy Roux de Bézieux de la cuisse de Jupiter  n° 2 du MEDEF exulte. "L'effet Macron" est indéniable. Là encore il a bien raison. Le nombre de familles avexc enfants jetées au hasard de la rue a augmenté de 39 % cette année, celui des jeunes sans abri de 17 %.

   L'affaissement de l'emploi industriel  continue, le déficit de la balance commerciale est vertigineux , l'emploi qui ne permet ni de se loger ni de contracter des emprunts se développe comme un cancer.  Tout va très bien pour  Geoffroy Roux de Bézieux de la cuisse de Jupiter.

 Les deux géants sont engagés avec des sociétés russes pour des contrats à long terme. ENGIE recevra à St Nazaire- Montoir le gaz sibérien par des tankers brise-glace et Total participe pour 20 %  à la construction et à la gestion des gazoducs russes  vers l'Europe. Une attitude intelligente qui tranche avec la servilité passée des entreprises comme la BNP qui ont accepté de payer de lourdes amendes  décidées par des tribunaux américains pour des transactions non autorisées par les USA. Il est probable que les transactions se feront en euros et roubles et non en dollars.  Les temps changent.

2008 fut une première alerte. Mais aucune leçon n'en a été tirée.   En 2016 les banques françaises ont fait 23 milliards de profits, le CAC 40  75 milliards et les actionnaires  de toute la planète financière  se sont partagés 1145 milliards . Quant aux vrais créateurs de richesses , le lecteur sait ce qui en advient. Et on nous dit que " la France"  est pauvre et doit limiter ses dépenses !  C'est confondre l'Etat,  qui multiplie les cadeaux fiscaux et restreint ses ressources,  et le pays réel.

    Cette inflation financière n'a aucun répondant sur le terrain. Alors que les dividendes augmentent de 11 % la croissance réelle se traîne à 1 %. Ce qui augmente c'est la bulle financière , qui comme toutes les bulles crèvera un jour. En même temps la ponction sur la population devient de plus en plus insupportable, et c'est cette ponction qui nourrit les profits.

    Il est grand temps que le rassemblement de l'humain d'abord remette le monde à l'endroit.

La mauvaise saison  touristique se confirme, ce qu'une fréquentation quotidienne du centre de Palavas  permettait d'annoncer dans ce blog.

   Là où cela se complique c'est pour trouver la cause .l'Espagne  est accusée qui bien entendu n'existait pas les années précédentes. A ce niveau d'argumentation on reste pantois. Internet, est  l'autre accusé.  Il est vrai qu'on ne pouvait chercher des explications dans les circonstances atmosphériques  ou les grèves de la SNCF.

 Nos lecteurs connaissent la vraie cause : la politique de Sarkozy, Hollande, Macron , serviteurs du CAC 40    la réduction du pouvoir d'achat des Français finit par aboutir  à ce constat : ils  partent de moins en moins en vacances, dépensent de moins en moins quand ils partent et cherchent désespérément  des solutions pour partir quand même.

   Quand les professionnels le comprendront, un pas sera fait vers la solution. Tant qu'ils chercheront à payer le moins possible d'impôts et de charges, ils creuseront la tombe qui les ensevelira.

Le déficit commercial atteint 34 milliards d'euros et si on enlevait les  produits financiers ce serait bien pire. Les libéraux disent : c'est à cause  des charges sociales. Ce sont de grands menteurs. Le lecteur le comprend mieux qu'eux : une usine qui n'existe plus  n'est pas en mesure d'exporter.. L'Espagne de Philippe II nous a précédé dans le mécanisme : avec l'or d'Amérique elle achetait et ne produisait plus  rien. Résultat la plus grande puissance mondiale est devenue un pays secondaire assis sur un tas d'or qui profitait aux autres..  Nos dirigeants devraient apprendre l'histoire.