16 février 2019
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11:07
Le doyen et un professeur (entre autres) avaient employé des nervis pour chasser les étudiants qui occupaient pacifiquement quelques amphis. En d'autres temps, après un semblant d'enquête ils auraient été blanchis.
Mais en 2019 des gilets jaunes il en va tout autrement. Le conseil de discipline universitaire a condamné le doyen à cinq ans d'interdiction d'exercer, et le professeur a été révoqué.Sans parler de ce qui peut suivre devant les tribunaux civils. Le temps de l'impunité est révolu. Qu'on se le dise dans le camp des chiens de garde : obéir à des ordres illégaux est illégal.
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L'actu
école
24 janvier 2019
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Riaumont est une minuscule école privée sans contrat pour fils de grands bourgeois catholiques voulant que leur progéniture s'endurcisse.
Mais comme il faut vivre elle accueillait aussi des enfants rejetés issus des milieux défavorisés. Le suicide de l'un d'eux en 2001, n'a eu aucune suite immédiate mais en 2019 l'école ferme et ses quatre enseignants sont mis en examen.
Pourquoi en parler ici ? Parce que Blanquer surfe sur une idée : revenons à l'école de jadis, l'actuelle faisant faillite.
Les quatre traditionalistes qui ont puni, frappé, humilié des enfants étaient probablement sincères, habités par l'idée que la contrainte est la meilleure des pédagogies. Dans les années 50 j'ai vu pareillement des enseignants respectés du public gifler des récalcitrants dans des classes de fin d'études ... et obtenir des résultats et même une approbation. Mais c'était une autre époque et une autre société, où l'enfant était un adulte en réduction, où la fille mère était une abomination et le mariage le seul horizon pour les rapports sexuels (pour prendre quelques exemples de la soumission assumée de l'individu au groupe).
Depuis, bien des idées nouvelles et libératrices se sont imposées , en même temps malheureusement que l'état providence s'effondrait. Une confusion en résulte. Certains croient que le retour de la coercition fera revenir l'état providence. Rien n'est plus faux . Des succédanés de Riaumont moins barbares mais restant basés sur une féroce sélection favorable aux premiers de cordée, n'obtiendront aucun résultat, face à l'envie de vivre une vie épanouie qui devient générale.
Cela n'en rend pas l'école actuelle meilleure mais prouve CE QU'IL NE FAUT SURTOUT PAS FAIRE.
HA
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école
12 novembre 2018
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10:58
Les 25 000 postes supprimés (la moitie des 50 000postes de fonctionnaires dans le collimateur), ne passent pas.
Rappelons que c'est la PREMIERE FOIS DANS L'HISTOIRE DE LA FRANCE depuis 1789 (y compris donc Louis XVIII, Louis Philippe et Napoléon III) que le budget de l'éducation (on disait de l'instruction publique) diminuerait en période de crise sociale. Les gouvernements les plus réactionnaires avaient compris (dans l'intérêt des capitalistes) qu'éduquer les jeunes augmenterait la productivité.
C'est cela que les financiers modernes et leurs domestiques recusent. Ce n'est plus essentiellement de l'exploitation du peuple français qu'ils tirent leur profit mondialisé. A l'exception du plus haut niveau, qui demeure essentiel.
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école
30 septembre 2018
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La question des notes revient à intervalles réguliers, mais pas pour de bonnes raisons. Environ 40 % des jeunes sont comme on dit en situation d'échec, c'est à dire que pour certains le théorème de Thalès est un obstacle insurmontable.(c'est une image)
Deux solutions existent pour résoudre la difficulté
- pousser la recherche en pédagogie, diminuer les effectifs, organiser un rattrapage quand il est temps, obtenir l'aide des familles, permettre à tous les niveaux un rattrapage par des procédés différents plus concrets etc etc Il faut de gros moyens. Et donc cesser de faire des gros cadeaux aux gros actionnaires
- supprimer les notes pour supprimer le sentiment d'échec. Cela ne coûte rien. Mais le mur devenu invisible de la sélection n'en existe pas moins. Le travail exige de plus en plus de qualification. Et 40% des jeunes se fracassent sur cette contradiction un jour ou l'autre.
HA
Note : les recherches sur l'autisme ont conduit à une étude approfondie du fonctionnement du cerveau humain. A la naissance (sauf accidents génétiques ou autres) TOUS les cerveaux ont des capacités inouïes. Mais le cerveau pour éviter la surcharge OUBLIE ce qui n'est pas utilisé . Un cerveau se développe d'autant plus qu'il est stimulé. C'est cette particularité qui explique les énormes différences constatées.
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20 septembre 2018
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Quelque 2.600 postes d'enseignants seront supprimés l'an prochain dans les collèges et lycées publics et environ 1.900 seront créés dans le primaire, a précisé mercredi le ministère de l'Éducation à l'AFP,
Quel que soit l'effort des chiens de garde pour justifier cet effort vertueux pour le primaire 700 emplois se sont évaporés. C'est ce que l'on appelle la priorité à l'éducation. Pauvre ministre fossoyeur de son ministère !
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18 septembre 2018
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06:44
De longs commentaires sont-ils nécessaires ? Du temps de jules Ferry tout aussi à droite que Macron, ce budget avait explosé, des écoles construites partout, des maîtres recrutés.
Jadis en Russie Hitler reculait pour mieux avancer selon la propagande de Goebbels.. C'est ce que Pierre Dac à la radio de Londres appelait la retraite élastique tique tique. Macron lui invente le progrès élastique , tique , tique. On recule pour mieux avancer.
Le capitalisme financier a cessé de faire rêver.
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6 septembre 2018
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09:17
L'accès en deuxième année de médecine est un goulot d'étranglement. Une excellente note ne garantit rien, Il faut être dans les 300 premiers par exemple. Fixer l'accès à une moyenne de 13 ou de quatorze ne se traduirait pas par une baisse de qualité. Aujourd'hui des jeunes qui auraient fait d'excellents médecins sont rejetés.
Les effets sont extraordinaires. La France manque d'internes , de généralistes, de médecins salariés. La rareté a des avantages corporatifs et c'est pourquoi les corporatismes les demandent. Il en résulte des déserts médicaux .
Attendez vous à une bronca. Les raisons invoquées seront nobles , l'intérêt des patients. Ne vous y laissez pas prendre.
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31 août 2018
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09:54
Chaque fois à la rentrée son coût revient sur le tapis. Loin de nous la sous estimation de cette charge pour les familles, en partie couverte par l'allocation de rentrée.
Mais pour le blog ce n'est pas là que se situe le problème. C'est le fonctionnement de l'école qui n'est pas satisfaisant, à coup de mesures d'austérité. Les disparités sont énormes certains quartiers de Marseille atteignant des taux de 65 % d'échec scolaire que la nov langue baptise évitement.
En prendre conscience pour les gens concernés est évidemment difficile. Comment ressentir un manque quand on ne l'éprouve pas? Mais se réfugier dans la facilité n'est pas mieux. Fournir un ordinateur à chaque lycéen n'a qu'une faible incidence sur la réussite scolaire, il faudra bien s'en persuader si nous cherchons autres chose que des placébo.
HA
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18 juillet 2018
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La contradiction entre deux évolutions est criante
D'un côté l'évolution de l'industrie, des institutions financières, et de nombre de branches du tertiaire exige de plus en plus de gens formés à un très haut niveau. Les emplois de faible ou moyenne compétence ont émigré vers les pays à faible salaire. Il en résulte une ghettoïsation des jeunes dont le niveau scolaire est trop faible, sauf exceptions montées en épingle comme certains héros de la coupe du monde de foot.
De l'autre côté l'Etat sensé rétablir la justice pour que le plus grand nombre des jeunes accèdent à une formation supérieure en laisse 100 000 sur le carreau. Parcours Sup n'y est pour rien, ce n'est pas l'ordinateur qui fabrique les places mais les choix budgétaires et donc les politiques.
Cette contradiction, nous devons l'exploiter pour faire exploser les faux semblants et remettre le monde à l'endroit car l'attente sociale est immense et doit devenir politique.
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4 juin 2018
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"Parcours Sup recale les lycéens de banlieues." Nous gagnerions du temps si nous comprenions que c'est la raison d'être de Parcours Sup et non une insuffisance.
Non que les dirigeants politiques aient la haine des banlieues. Ce qui les guide c'est le profit, et c'est le profit financier qui a les effets observés.
A la base bien sûr on a la baisse des dépenses publiques de répartition afin de financer les cadeaux fiscaux. Mais pas seulement. Sous divers noms , et dans l'incompréhension de bien des élus locaux qui ont soutenu ces orientations sans en voir la finalité une université d'excellence s'installe. Des thésards boursiers inventent pour le compte du CAC 40 qui par ailleurs supprime des emplois de chercheurs.
Le revers de la médaille c'est que les filières qui n’intéressent pas le CAC 40 sont privées de moyens. Par ailleurs les familles ont compris l'importance de l'école. C'est alors que la grande machine à bourrer le mou s'enclenche. Chacun a droit à la formation de son choix. Mais l'arbitre n'est pas un Etat neutre qui cherche à élever le niveau de formation. L'arbitre est le CAC 40 qui cherche les têtes dont il a besoin et se moque du devenir des autres.
Comprendre cela devrait nous amener à faire des propositions et pas seulement à pleurer sur ces terribles constats qui n'ont rien de naturel et détruisent la France que nous aimons. A vos méninges.
H Ausseil
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