Choisir le parapluie américain coûte cher. Les économistes classiques prétendent que "l'homo economicus" est rationnel et achète toujours le meilleur et le moins cher. Une preuve de plus qu'ils ont tout faux.
PCF Littoral,
"entre Lez et Vidourle"
Lattes-Grande Motte-Lansargues- Mauguio-Palavas -Pérols
80 millions de livres d'économies , 450 emplois supprimés dans les rédactions , réflexion sur la redevance ce qui veut dire remplacement par la publicité et donc inéluctable privatisation, l'offensive est lancée pour diminuer les dépenses d'état et créer l'outil de la reconquête idéologique. Il faut à la finance une information sur mesure.
Si on hésitait sur les conséquences du Brexit, on a un commencement de réponse.
Le Brexit est bien le triomphe du capitalisme rentier en Grande Bretagne. Trop d'électeurs trompés ont crû que sortir du carcan de Bruxelles ouvrirait sur un avenir meilleur. Il y a gros à parier que cela ouvrira sur encore pire.
Dans le combat contre le fric roi, il n'y a pas de raccourci.
Le général d'aviation Brisset est perplexe et Dassault furieux. La Pologne passe commande pour 4,6 milliards d’euros, sans aucune compensation industrielle, à Lockheed Martin afin de remplacer par des F-35 ses vieux appareils soviétiques . Le général estime et il doit savoir ce qu'il dit que le F-35 est plus cher et moins fiable que l'avion français qui en plus est fabriqué en Europe.
Choisir le parapluie américain coûte cher. Les économistes classiques prétendent que "l'homo economicus" est rationnel et achète toujours le meilleur et le moins cher. Une preuve de plus qu'ils ont tout faux.
Le Parlement européen a ratifié mercredi à une large majorité le traité de retrait fixant les modalités du divorce entre le Royaume-Uni et l'UE, informe l'AFP.
Les eurodéputés ont donné leur accord par 621 voix pour, 49 ont voté contre, et 13 se sont abstenus.
Comme le rappelle l'AFP, il s'agissait de la dernière étape majeure dans la ratification de l'accord, trois ans et demi après le référendum sur le Brexit au Royaume-Uni.
La reine Elizabeth II a promulgué jeudi l'accord de Brexit, une des dernières étapes avant que le Royaume-Uni ne largue définitivement les amarres. Le texte avait été adopté définitivement mercredi soir par le Parlement.
"Nous pouvons maintenant oublier les rancœurs et les divisions de ces trois dernières années et nous concentrer sur la mise en oeuvre d'un avenir radieux et palpitant" a osé dire Boris Johnson. Il est dans "l'intérêt" des deux parties "d'avoir un accord de libre-échange fantastique, sans droits douaniers, sans quotas". On se demande pourquoi il fallait un Brexit.
Le traité de retrait doit encore être ratifié par le Parlement européen, le 29 janvier, pour que le Royaume-Uni puisse devenir le premier pays membre à quitter l'UE, le 31 janvier à 23H00 (heure de Londres et GMT) , ce qui semble acquis.
L'accord de Brexit règle dans le flou les modalités du divorce en garantissant notamment les droits des citoyens et en résolvant le casse-tête de la frontière irlandaise. Il vise à garantir une rupture en douceur en prévoyant une période de transition courant jusqu'à la fin 2020, durant laquelle le Royaume-Uni et l'UE négocieront leur relation future, notamment en matière commerciale.
Mais Brexit ou pas c'est le libéralisme pur et dur qui va continuer à régner, les riches continueront à s'enrichir et les pauvres à s'appauvrir, et le pays à perdre son industrie pour devenir une gigantesque bourse.
En allant au plus facile les britanniques ont reculé dans la recherche d'une solution, l'avenir le prouvera vite.
Toutefois, historiquement l'Europe pour la première fois fait fuir, après une longue période où elle attirait invinciblement. Et d'autres pays sont tentés. Le capitalisme rentier ne fait plus rêver.
Saint Simon raconte un épisode savoureux sur Louis XIV. En simplifiant à l'extrême disons que le roi au moment où il a révoqué l'édit de Nantes n'avait en réalité qu'un seul ennemi , le pape , qui voulait encaisser à sa place les revenus des évêchés vacants. Et une obsession : que rien ne bouge dans le monde des catholiques de France .
Or les malheureux jansénistes s'étaient mis en tête de "protestantiser" le catholicisme et leur centre de réflexion était l'Abbaye de Port Royal que Louis XIV a fait raser. Sa haine des jansénistes était insurmontable.
Venons en maintenant au fait. Le Roi Soleil vient de caser un de ses fils comme futur roi d'Espagne et une escorte doit l'accompagner à Madrid. D'Artagnan chef des mousquetaires lui propose un nom. Quoi , dit le roi, le fils de cette folle de Port Royal ! D'Artagnan le rassure : pour ce qui est de la mère je ne puis me prononcer mais le fils est un mécréant notoire. Le Roi rassuré donne son accord , lui qui va à la messe tous les jours et finira dévot aux pieds de Mme de Maintenon. Plutôt athée que janséniste !
Pourquoi cette digression historique ? Elle nous est inspirée par le premier ministre polonais. Il a une obsession la menace russe et nous ne pouvons lui donner tort au vu de l'histoire. Mais la Pologne a connu d'autres envahisseurs , les fascistes hitlériens qui ont parsemé la Pologne de camps de concentration. Notre premier ministre obsédé absout les fascistes au nom du combat contre la Russie !
La comparaison avec Louis XIV s'arrête là. Pour le reste le Polonais est un petit homme qui risque de faire de son pays un petit pays.
HA
Le blog, vous le savez, est hostile à une "union de la gauche de sommet" dirigée par les socio-libéraux. Qui est pourtant toujours tentée en Espagne et au Portugal.
Au Portugal cette solution faussement progressiste est à l'oeuvre depuis des années.
le Portugal satisfait tous les critères européens et les recettes l'emportent sur les dépenses. Keynes en son temps a montré que c'était une voie conservatrice lui qui conseillait Roosevelt contre Hoover, incapable de répondre à la crise financière de 1929. Le Portugal aurait trop d'enseignants, de personnel de santé, de chercheurs ? On a peine à le concevoir. Et le Portugal est en crise sociale comme la France.
En 2020 le gouvernement portugais persiste et signe et entraîne ses alliés qui ont plus à perdre que lui dans un divorce avec leur électorat. Espérons qu'ils en prendront conscience et s'appuieront sur un mouvement populaire fort pour exiger une meilleure façon de dépenser l'argent de l'état que de conforter la rente à 15 % en misant sur les bas salaires et la baisse des dépenses publiques.
Henri Ausseil
les hôteliers français font face à un péril mortel. Les particuliers, par l'intermédiaire d'Airbnb, captent l'essentiel de la clientèle.
En apparence les uns gagnent ce que perdent les autres. Examinons ce faux postulat.
Le secteur hôtelier emploie du personnel, paie des impôts, et sa disparition porterait un nouveau coup à l'économie du pays.
Les particuliers, de toute façon ne percevront qu'un appoint par rapport à leur revenu réel , dont une grande partie ne sera pas déclarée.
Le seul gagnant est Airbnb. Sans investir dans l'immobilier, ni dans le nettoyage, sans avoir à régler les inévitables conflits qui retombent sur les loueurs, sans frais de personnel autres que pour sa gestion internet, Airbnb perçoit une rente sans le moindre risque. On retrouve la problématique des transports et de la vente par correspondance. Avec une fantastique accumulation de profit et peu d'impôts.
Les hôteliers réclament une chose juste : airbnb fait dans l'immobilier, qu'il soit traité comme les autres.
La cour européenne a répondu non. On sait dans quel camp elle se situe.
Intervenant dans un meeting électoral Trump a regretté de ne pas être aimé des Européens alors qu'il défend l'Europe contre la Russie.
Cette défense motivée par le gaz de schiste nous laisse rêveurs. Mais l'aveu est de taille : Trump sait qu'il agit contre l'intérêt des peuples.
La société suisse Allseas, spécialisée dans la pose de conduites sous- marines , a quitté le projet Nord stream 2 , empêchant en théorie sa construction , pour le plus grand bonheur du gaz de schiste américain. Seules les sociétés Allseas et Saipem disposent du matériel apte à réaliser ces travaux d’une grande complexité .
Il y a dix ans, c'était un arrêt de mort, la supériorité technologique de l'Occident étant incontournable. En 2020 la défection de la société suisse Allseas ne fera que légèrement retarder la réalisation du projet, pour le plus grand malheur d'Allseas qui va perdre beaucoup d'argent.
2.300 kilomètres de conduites sur les quelque 2.460 totaux sont d'ores et déjà posés au fond de la mer Baltique, Gazprom possède le navire "Académicien Tcherski," (actuellement en extrême orient) spécialisé dans la pose de conduites et les sous traitances inavouées foisonnent. De nombreux mastodontes européens ont déjà beaucoup investi et feront en sorte que le projet aille au bout.
Trump utilise une épée de bois qui ne lèse que ses amis.