Jadis , à Canossa en Italie , un fier empereur allemand, Henri IV (pas le nôtre) vint implorer le pardon du pape.
En 2024 le pape est chinois, entendez par là qu'une "excommunication" chinoise peut être redoutable. D'où un long voyage chez le principal partenaire commercial de l'Allemagne en mettant des boules quiès contre les hurlements de l'Europe et de Macron.
C'est qu'en dehors de l'Ukraine Scholz n'est pas irréprochable . Il s'est laissé aller, pour cause de "derisking" ( néologisme barbare qui signifie qu'on s'agenouille devant les Etats-Unis) à limiter les investissements allemands en Chine ce qu'il est difficile de qualifier d'amical.
Et si les Chinois sont courtois ils ne sont pas stupides. Leur excommunication possible c'est 30% de la production de Volkswagen vendue en Chine par exemple. Alors les patrons allemands se précipitent malgré les verts plus atlantistes que Biden. Scholz , nous dit Odent dans l'Huma, est "tiraillé". On le comprend le pauvre. Entre l'arbre et l'écorce on peut être pincé.
C'est le deuxième exemple d'une stratégie inepte après la secrétaire américaine au trésor. Venir réclamer une aide en proposant en échange des sanctions. Pauvre Scholz, il doit avoir des discussions difficiles avec lui même.