L'enjeu des élections au Congo

Le Congo de Lumumba  n'est pas mort. Des élections vont avoir lieu dans une extrême confusion, .

L'occident tétanisé

Un véritable ballet diplomatique  d'ambassadeurs et conseillers a un étrange objet : la désignation  du président de la commission nationale qui les organise.     Nous n'observons pas un tel phénomène en France à la veille des présidentielles.

Qu'est- ce qui se cache derrière cette désignation ?

Ni plus ni moins qu'un enjeu majeur du néo-colonialisme. Le blocage interne reflète une cassure entre les partis néo coloniaux et les partis lumumbistes. Ce n'est pas un retour de toutes les idées de  Lumumba bien sûr , ceux qui se réclament de lui n'étant pas limpides.

 Un président néo colonial déclarera illégale toute élection favorable aux lumunbistes. Au vu des évolutions l'inverse n'st pas vrai. Un président lumumbiste n'aurait qu'à entériner un parment lumumbiste ou plutôt indépendant de l'Occident. La Russie  est en embuscade , qui réclame la non-ingérence et la Chine pense surtout au commerce..  Mais elles ont  le beau rôle puisqu'elles surfent  sur le mécontentement. "Nous tenons à ce que les solutions aux problèmes que vous avez soient votre choix et dans tout le respect de la souveraineté de votre pays"

. En 2018 des fonctionnaires du département d’État américain en charge de l’Afrique centrale avaient travaillé sur un projet de communiqué condamnant fermement la manière dont le scrutin s’était déroulé et les résultats qui en avaient découlé. Le texte prévoyait également des sanctions contre les auteurs de la présumée fraude électorale. Au Conseil de sécurité, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni avaient condamné le processus électoral, jugeant que les élections n’étaient pas transparentes. Chine et  Russie avaient bloqué.  Mais selon   la tradition africaine du retournement de veste le président présumé lumumbiste   est devenu pro américain une fois élu.

 Lumumba peut donc revenir sous forme de farce

Le néo colonialisme a plus d'un tour dans son sac.    Mais tuer une idée s'avère de plus en plus compliqué. Un pas risque donc d'être franchi.