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Le débat fait suite à une entrevue d'une délégation comprenant Michaël Delafosse PS maire de Montpellier, Jean-Pierre Grand, sénateur LR, Muriel Ressiguier, députée LFI, Jean-François Eliaou, Coralie Dubost, Nicolas Démoulin, Patricia Miralles et Patrick Vignal, député·es En Marche avec Darmanin. Son résultat : trente CRS patrouillant pendant 15 jours ou plus si affinités.
Tel quel ce résultat est évidemment inadmissible, et soluble dans le macronisme.. Ce n'est pas de CRS parachutés que Montpellier a besoin, nous en sommes d'accord avec le poing. Et La députée insoumise qui précise qu’elle souhaitait bel et bien trente policiers supplémentaires, mais que c’est Patrick Vignal qui a pris l’initiative pour que ce soit des CRS ce qui n’était pas son vœu, n'est qu'un des multiples cas de compromissions qui font perdre à la gauche sa légitimité . d'autant plus qu'il semble que les policiers municipaux pourront désormais fermer les établissements « qui nuisent à la tranquillité » et avoir accès au système d’immatriculation des véhicules, au système national des permis de conduire, et au fichier des objets et véhicules signalés. Ce qui est une prérogative d'état. Imaginons ce que Ménard pourra tirer de ces pouvoirs nouveaux.
Mais le poing va bien au delà assimilant tous les policiers à l'extrême droite et refusant la police de proximité inefficace, nous ignorons en fonction de quels critères puisqu'elle n'existe pas, détruite par Sarkozy.
Tous les citoyens ont besoin de tranquillité , où qu'ils habitent. C'est une revendication des quartiers oubliés de tous et en particulier de l'état. Nous entendons par police de proximité une police stable dans le quartier, qui en connaît les réalités et qui est apte à désamorcer les conflits mineurs à l'origine des bavures. C'est une police d'état , elle n'est pas au service du maire et agit dans la légalité.
Il est simplificateur de mettre tous les policiers dans le même sac. Tous souffrent de la démagogie d'un système qui les empêche en réalité de faire leur travail puisqu'on leur demande de faire ce qu'ils n'ont pas les moyens de faire. Certains prennent alors des postures fascistes et racistes mais pas tous. L'exercice du métier tend au contraire à relativiser et à se faciliter la vie sans jouer au cow boy. Nous n'avons pas à aider par l'abstention les bandes organisées à commercialiser la drogue.
Henri Ausseil