L'ensemble de la communauté internationale doit au préalable imposer au maréchal Khalifa Haftar de revenir aux positions qu’il occupait sur le terrain militaire avant le 4 avril 2019, date où il a engagé son assaut sur la capitale Tripoli»,selon le gouvernement pro américain. Ce préalable n'estpas de nature à favoriser une négociation véritable.
Du côté de la "communauté" internationale ce n'est pas si simple. L’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et la France, soutiennent clandestinement Haftar.
Pour corser l'affaire , l'Algérie (en principe opposée à Haftar) a échoué à faire nommer son représentant à la tête de la mission de la pauvre ONU qui joue les utilités ... à cause de l'opposition de Trump. Et la Turquie est contre Haftar mais pas avec les américains.
De cet imbroglio se dégage une forte odeur de pétrole... et de guerre perpétuelle, au moment où le prix du pétrole est au plus bas. Mais il y a cet énorme gisement de gaz en mer découvert, pour le plus grand malheur du peuple libyen.