Selon les amis d'Assange du comité WikiJustice , la défense de Julian Assange devient de plus en plus difficile . Où en sont les demandes de libération pour raison de santé?. La revendication de statut de prisonnier politique ?Les plaintes pour torture? sa peine pour violation des termes de sa liberté conditionnelle est terminée et il n’est encore enfermé que parce qu’il risque d’être extradé aux États-Unis. Le pays de l'Habéas Corpus devient le pays de l'arbitraire.
Une autre forme plus subtile d'atteinte aux libertés commence à émerger encore plus terrifiante. Dans la comparution du 13 janvier les avocats ont demandé à avoir plus de temps avec leur client et non sa libération. Du coup une journaliste américaine a révélé des faits troublants qui méritent une investigation : certains des avocats de Julian Assange travaillent pour des cabinets qui ont déjà œuvré pour le gouvernement américain par le passé et parfois dans des cas d’extradition... Le 13 décembre, une juge britannique a demandé à Gareth Peirce, l’une des avocates d’Assange, si elle souhaitait que son client apparaisse en personne à la Cour le 19 décembre. Elle a refusé. Le tout en sachant que cela lui aurait donné la possibilité de passer plusieurs heures en tête à tête avec Julian Assange. Et que c'était l'occasion pour les juges de voir le délabrement de la santé d'Assange. Renata Avila avocate et militante guatémaltèque défend Julian Assange et WikiLeaks depuis des années. Elle joue un peu le rôle de porte-parole. Cette dame dirige la «Fondation pour une citoyenneté intelligente», une organisation basée en Amérique du Sud. Cette organisation est soutenue par la fondation Open Society de George Soros, mais également par la National Endowment for Democracy ou Fondation nationale pour la démocratie, qui est une organisation bipartite américaine, souvent accusée d’être un outil de l’impérialisme américain. De quoi être troublé si c'est vrai.
Lorsqu'un citoyen se heurte aux intérêts majeurs d'un état puissant, l'état de droit disparaît. Ce qui était reproché à Staline devient une pratique courante dans les pays du "monde libre". C'est une des nouveautés du capitalisme finissant. Rappelons que dans le passé le capitalisme triomphant a toléré sur son territoire Marx ou Lénine. Désormais, incapable de convaincre il revient à la lettre de cachet des monarques absolus. Il n'en est que plus dangereux et Assange est un cas d'école.
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