22 novembre 2018
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La finance dématérialisée , grâce à Internet, engrange des profits fabuleux : Microsoft, Google, Apple et récemment les plateformes qui sans chauffeurs et sans véhicules, assurent le transport de centaines de milliers de personnes.
Comment réagir ? perpétuer des transports chers est utopique, les clients concernés n'étant pas stupides et se heurtant à une baisse de leurs revenus réels et appréciant l'infinie souplesse du procédé. La seule alternative n'est pas la défense du service public des transports qu'il faut bien entendu maintenir.
Le consortium pour un coopérativisme de plateformes regroupant Mobicoop ou Coopcycle défend la gouvernance démocratique et la propriété partagée des plateformes, et propose des alternatives aux Uber et autres Airbnb.
Une série d’entreprises coopératives se confrontent elles aussi frontalement aux sites prédateurs en train d’émerger un peu partout dans le monde, poussées par le consortium pour un coopérativisme de plateformes Platform.coop, fondé par Trebor Scholz. Ainsi, Fairbnb, au nom évocateur, offre un autre modèle au site de location entre particuliers Airbnb. Resonate s’en prend à la plateforme de musique en ligne Spotify. Ride Austin, Cotabo ou Green Taxi Cooperative s’élèvent face à Uber et compagnie. Des plateformes agrègent aussi des travailleurs, salariés dans des coopératives autogérées locales, pour des services à domicile, telle Up & Go.
Autant de tentatives qui si elles étaient relayés par le rassemblement de gauche et réussissaient donneraient confiance dans la construction d'un nouveau monde débarassé de la finance mondialisée