Le 14 juillet des personnes majoritairement jeunes  de différents districts d'Irak ont organisé un rassemblement  près de l'ambassade des États-Unis à Bagdad pour s'opposer à  l'intervention des États-Unis dans les affaires intérieures du pays.  Les photos n'indiquent pas une manifestation énorme  mais son existence même est nouvelle.  Deux députés chiites y ont participé.

Les forces de sécurité irakiennes étaient stationnées près du pont suspendu dans la zone verte de la capitale  pour empêcher l'entrée éventuelle de manifestants dans la zone verte.   Elles n'ont pas empêché  la manifestation elle même, alors que le Président de l'Irak est kurde..

La situation se complique pour Biden.

Le 15 juillet, Israël   a  tiré des coups de semonce et des grenades assourdissantes sur un député  BAAS   libanais et un groupe de 18 personnes  comprenant des  journalistes près de la ligne de séparation dans le sud du Liban.  Dans un communiqué, Tsahal a déclaré que les troupes avaient pris ces mesures parce que   le groupe avait franchi la ligne de séparation dans les fermes de Shebaa.

Une tente a été enlevée après qu'Israël a envoyé un message au Hezbollah menaçant le Liban d'une confrontation militaire. Cependant, la  seconde est toujours en  place.

Le parti BAAS représente le mouvement pan arabe  "laïque"   (qui sépare l'islam et l'état)  longtemps dominant dans la région jusqu'à l'invasion de l'Irak et de la Syrie.  Assad est dans cette mouvance  héritière  lointaine de Nasser.    La réconciliation du parti BAAS et du Hezbollah serait catastrophique pour Israël.

Le 14 juillet, les Forces de défense israéliennes  et le Commandement central des forces aériennes des États-Unis ont conclu un exercice aérien conjoint, le troisième cette année.Dans un communiqué, Tsahal affirme que l'exercice, surnommé Juniper Oak, fait "partie de la coopération et des relations étroites avec les États-Unis, même en ce moment". Le blog  a du mal à comprendre le sens de "même en ce moment".

L'exercice  comprenait des avions de combat israéliens et américains effectuant  "des missions de frappe stratégique à longue portée dans des zones avec des menaces multiples simulées, une guerre électronique et une défense de zone contre l'infiltration d'avions hostiles", selon le communiqué de Tsahal.  De plus, des avions de chasse israéliens se sont ravitaillés pendant l'exercice à partir de pétroliers américains Boeing KC-10 et KC-46. Cette capacité serait nécessaire pour mener d'éventuelles frappes à grande échelle contre des cibles situées en Iran, à quelque 2 000 kilomètres d'Israël.    L'adversaire est donc désigné.

Pourtant une confrontation avec l'Iran et la Russie  reste peu probable.  Israêl ferait mieux de négocier avec ses voisins plutôt que de tout miser sur le parapluie américain  et la colonisation.

Une explosion a été entendue près de la ligne de séparation entre Israël et le Liban le 12 juillet après-midi, selon des médias hébreux et arabes. Plus tard dans la même journée, un missile guidé antichar lancé depuis le sud du Liban a atterri près de Ghajar. Tsahal a répondu par des frappes d'artillerie.

Israël a  annoncé avoir déjoué une tentative de suspects libanais (en réalité le Hezbollah) d'endommager la clôture le long de la ligne de séparation.

L'incident survient  au milieu des tensions croissantes le long de la ligne de séparation après que le Hezbollah a installé deux tentes à plusieurs dizaines de mètres dans les fermes de Shebaa, qui ont été occupées par Israël pendant la guerre des Six jours de 1967 et plus tard effectivement annexées avec les hauteurs du Golan syrien. Le Liban dit que la région lui appartient.

Le 8 juillet, les  chiites  irakiens ont fait une déclaration de la  plus haute importance.

la question de l'électricité dans des conditions météorologiques difficiles et une chaleur intense devient primordiale  pour  les citoyens irakiens.   La situation n'est pas nouvelle, c'est la déclaration qui l'est, rompant avec l'infériorité coloniale.

• Les Chiites demandent  aux Etats-Unis  de libérer immédiatement les exportations de gaz iranien.
• le porte-parole du ministère irakien de l'électricité, Ahmad Musa, avait  déclaré  auparavant qu'il y a des problèmes pour payer le gaz acheté  à l'Iran en raison des  sanctions imposées par les États-Unis.
• Une partie de la production irakienne reste aux mains de sociétés américaines  alors que l'Irak manque d'électricité.

Une telle revendication signifie que au moins pour les Chiites la situation semi coloniale est insupportable.  Elle ne poorra pas s'éterniser.