La police montpelliéraine n'a jamais été particulièrement violente et même souvent bienveillante lors des manifestations. La violence venait des viticulteurs ou des commerçants en colère.
La venue des Gilets Jaunes a bouleversé cette tradition, c'est à dire l'irruption dans le débat de ceux à qui on ne donne jamais la parole. L'arrestation en fanfare d'une militante des droits de l'homme puis le 9 novembre les violences policières inouïes apportent la preuve d'un état aux abois qui n'a plus que la force comme argument, à montpellier comme ailleurs.
Mais l'image vue à la télé (!) de la vieille dame bravant le CRS masqué et lui disant : "vas-y- regarde moi, frappe moi, je n'ai rien à perdre et je suis ici pour mes petits enfants" vivra plus longtemps que celle des brutes écervelées.