Il fut question du COVID ,pour se féliciter de l'excellence de la réaction du gouvernement. Mais Macron est allé beaucoup plus loin.
La bonne nouvelle c'est que la réforme des retraites est ajournée pour ne pas ajouter des souffrances. C'est avouer qu'elle sera douloureuse. Ajournée , non supprimée, tout le discours cherche à la justifier.
Pour le reste la France est au zénith en Europe, réglant lentement tous ses problèmes : la hausse des prix sera jugulée, le pouvoir d'achat augmente, il n'y aura pas de crise de l'énergie, les pauvres seront moins pauvres, les chômeurs vont recevoir une formation les adaptant au monde du travail, l'Europe fabriquera les composants. Par moments on aurait cru entendre Fabien Roussel. Les chômeurs paresseux ont eu droit à une leçon de morale sur les droits et les devoirs. Mais pas les capitalistes.
Tout n'est pas faux dans ce discours électoral. Mais il repose sur du vent. Ce n'est pas Macron qui a pour le moment en main l'économie mais les multinationales, et il a manqué l'essentiel: le profit à 15 % et la bulle financière , absents du discours.
Un morceau de bravoure nous a bien fait rire (jaune). Le Président s'est félicité d'un déficit budgétaire à 5% du PIB alors qu'il y a peu au delà de 3 % c'était l'apocalypse. Sans compter qu'il y a une énorme dette dont il n'a pas été question. Quel aveu! On nous aura volé un référendum pour rien.