Le 16 octobre 2017 un millier d'élus de toute couleur et de responsables associatifs à l'initiative du maire communiste de Grigny, Philippe Riu ont signé un appel exigeant que les exclus de la République, c'est à dire les quartiers populaires , soient enfin entendus.
Quatre ans après le bilan n'est pas négligeable
Nous avons déjà parlé de Montreuil et de Mara foyer des travailleurs.
* Pour l’École le dédoublement des CP et CE1 ne parvient pas à compenser toutes les mesures négatives. Ce n'est pas du ressort des maires mais de Blanquer. Mais des cités éducatives apportant une aide scolaire ont vu le jour,non seulement à Grigny mais à Nîmes ou Clichy. 200 supplémentaires sont prévues. L'état doit verser la moitié des frais, c'est nouveau.
* Deux milliards ont été obtenus pour la rénovation urbaine à Marseille et ailleurs.
* Le rôle de promotion sociale du sport a été consolidé avec l'aide de fédérations.
* Jean Castex a réuni à Grigny les élus concernés. Un milliard d'euros ont été dirigés vers les quartiers populaires qui souffriront moins de la baisse des subventions d'Etat futures.
* sécurité et prévention restent les parents pauvres et continuent de servir de prétexte aux Zemmours grands et petits.
Le temps n'est pas aux pleurnicheries mais à l'action. Les élus communistes, partout, doivent se mobiliser même si le maire n'a pas signé l'appel de Grigny. Et c'est efficace quand ils le font.