La tentative inouïe de destruction d'un code du travail obtenu par un siècle de luttes l'exige. Ce n'est pas de citoyens et de citoyennes délégant leur capacité de porter un jugement que la période a besoin, mais d'esprits libres.
En ces temps où l'information est généralement remplacée par le commentaire, ce qu'on appelait autrefois la glose, pour bien marquer le côté subjectif et transitoire de l'exercice, l'Humanité se doit de renouveler l'expérience du Référendum européen. Actuellement circule sur le net non le texte des ordonnances mais le commentaire gouvernemental qui lui donne des couleurs seyantes. Editer les deux cent pages est impossible. Mais le net a des capacités qu'il faut exploiter.