La CFDT et l'UNSA, bras syndical du PS et du social libéralisme ont signé avec SFR un accord (légalement valable puisqu'elles représentent plus de 50 % des salariés) qui prévoit 5000 suppressions de postes. Ces syndicats (la CGT a été exclue de la "négociation") ont "obtenu" une prime plus substantielle et une promesse de s'arrêter là, tempérée par une précaution : si une tempête survenait dans le monde du téléphone l'accord serait remis en question. Etrange "garantie".
Plus étrange encore le communiqué de la CFDT : "elle ne cautionne pas le choix de suppressions de postes, d'autant que les orientations stratégiques et sociales de l'entreprise ne sont pas connues".
En résumé la CFDT signe un accord qu'elle n'approuve pas. On ne saurait mieux expliciter ce qui fonde l'analyse des syndicats socialisants : il faut sauver les meubles parce que rien d'autre n'est possible.
Quels meubles sont sauvés ? du travail en moins pour les jeunes, une prime qui ne permettra pas de faire bouillir la marmite longtemps et un nouveau cadeau pour les actionnaires de SFR.
un conseil aux salariés de toutes les entreprises : au lieu de donner la majorité de leurs voix à des serviteurs du libéralisme , il faut voter pour les syndicats qui ne s'inscrivent pas dans cette logique mortelle
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