Parti le 14 novembre du port d’Abidjan en Côte d’Ivoire, un convoi de Barkhane d’une centaine de véhicules ravitaillant la base militaire française de Gao, dans le nord du Mali, a été violemment attaqué par des manifestants au Burkina Faso à Kaya puis au Niger à Tera, ce qui a retardé son arrivée d’une semaine. Le convoi a subi à Tera les assauts de manifestants très violents hostiles à la présence française. L’intervention de la gendarmerie nigérienne a fait deux morts et 18 blessés, impliquant l'Etat nigérien dans la rtéprobation
Les populations relient donc Barkhane au néo-colonialisme et non à la sécurité. Bien sûr la force française obéit aux ordres qui ont été donnés par des gens ne comprenant rien à ce qui se passe en Afrique. Macron annonce un changement au Burkina. Il est temps de l'étendre à toute la Françafrique, et il est presque trop tard. En tout cas cela ne risque rien d'essayer. Et en comparaison de toutes les richesses extorquées ce ne serait pas cher payé. Mais les multinationales prédatrices devraient mettre enfin la main à la poche.
Réagir seulement en accusant la Chine de corrompre les élites africaines, comme le font les médias, fera sourire en Afrique. La France le fait depuis 40 ans.