Lundi 25 octobre, au petit matin. Le nouveau préfet “bulldozer” de l’Hérault ordonne l’expulsion d’un bâtiment squatté par plusieurs familles albanaises. Malgré des relogements prévus par la mairie, des demandes de droit d’asile en cours d’examen, et un accompagnement validé par… la préfecture. Résultat : un aller simple pour Tirana, des mesures d’OQTF et de placement en CRA.
Le même jour que l’expulsion d’un squat habité par des familles albanaises, le préfet de l’Hérault a envoyé la police démanteler un troisième bidonville de Montpellier, avenue Nina Simone.
Dans le Panthéon de l'abjection dure au service des monstres mous plus discrets, notre préfet occupera une place de choix. Le pauvre homme! Généralement ceux qui font le sale travail finissent comme boucs émissaires bien commodes. Il ne tardera pas à le découvrir. Mais le mal fait reste fait et en face il n'y a pas beaucoup de résistance du côté des adeptes de solutions plus douces.
NB : Le jargon des sigles nous échappe, lecteur et lectrice suppléeront. De toute façon ces sigles ne signifient rien de bon pour les mialheureux visés.. Tiré de 100 paroles.