Le 21 juillet, une unité israélienne appuyée par trois chars de combat a pris d'assaut la ville de Jubata al-Khashab dans le gouvernorat d'al-Quneitra, dans le sud de la Syrie.

Jubata al-Khashab est situé dans la zone tampon de 235 kilomètres carrés "surveillée" par l'ONU à al-Quneitra, qui a été créée en vertu de l'accord de séparation des forces de 1974. Il est possible que les Syriens cherchent à s'y implanter en cachette.  Mais le risque d'un conflit important augmente alors qu'Israël est sans gouvernement  stable en attendant les élections. Qui a pris l'initiative ?    Et l'incapacité   de l'ONU crève les yeux.

Biden  a refusé depuis son entrée en fonction, tout rapport  avec  le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, Pourtant il se rend à Djedah pour le rencontrer et une déclaration commune est publiée  Pourquoi ?

      *  selon le financial Times 30% des conteneurs mondiaux   transitent chaque année par la Mer Rouge et le golfe Persique. Concernant les ports, M. Bin Salman  souhaite  remplacer les Émirats arabes unis et le Qatar comme adresses incontournables du Moyen-Orient. L'Arabie saoudite est arrivée tardivement dans le jeu mondial du contrôle portuaire dans lequel DP World de Dubaï et la Chine sont des acteurs majeurs.   Mais l'hostilité pour l'Iran est la base de la politique extérieure.

•   Les autres  États du Golfe coopèrent étroitement avec la Chine, qui a acquis des participations dans des ports et des terminaux en Arabie saoudite, au Soudan, à Oman et à Djibouti, où la République populaire a une base militaire L'investissement chinois s'inscrit dans la stratégie chinoise de la route de la soie, Forgeant leur propre voie, les Émirats arabes unis se sont éloignés de la teneur anti-iranienne   et des rencontres de  Biden avec . Bin Salman et les dirigeants des autres pays du Golfe et de l'Égypte, de la Jordanie . Ils veulent des ambassades en Iran pour la première fois depuis 2016.

Certes Les Émirats arabes unis ont interrompu fin 2020 la construction d'un projet portuaire chinois près d'Abu Dhabi   à la demande des américains De plus la première base navale russe  en Afrique, dans la ville soudanaise de Port-Soudan, sur la mer Rouge a échoué. Ce sont deux succès pour les USA.   Mais l'Arabie Saoudite devient un allié indispensable comme Israël. C'est la raison de la visite de Biden. Mais désormais ce n'est plus lui qui mène le jeu à sa guise.

La Syrie  a étendu sa présence militaire autour des villes kurdes  menacées par la Turquie au cours des dernières semaines dans le cadre d'un nouvel accord.

Par exemple le 16 juillet, l'armée syrienne  a déployé six obusiers automoteurs 2S1 Gvozdika de 122 mm et quelque 200 soldats dans la région d'al-Awsajli près de la ville de Manbij dans la campagne nord d'Alep. Les renforts sont arrivés dans un convoi escorté par des hélicoptères militaires russes.

L'Ukraine oblige les USA et l'Europe  à revoir leur stratégie au Moyen Orient.

La Turquie prend de plus en plus de poids

La Turquie a autorisé l'adhésion de la Finlande et de la Suède mais la Finlande et la Suède ont promis qu'elles ne soutiendraient pas les groupes kurdes syriens que la Turquie considère comme une menace pour sa sécurité nationale.  La Turquie aide l'Europe   à capitaliser sur les efforts des gouvernements d'Asie centrale pour limiter leur dépendance à l'égard de la Russie et atténuer les retombées des sanctions économiques contre le Kremlin   La Turquie a récemment signé  des accords commerciaux et de défense, en intensifiant les ventes d'armes  avec le  Kazakhstan et  l'Ouzbékistan. M. Erdogan a récemment terminé un voyage de deux jours en Ouzbékistan et est reparti avec 10 accords et une promesse d'augmenter le volume annuel de leurs échanges bilatéraux à 10 milliards de dollars.

Les pays du Golfe ont besoin des EU mais ont des exigences

l'Iran et les  houthis menacent  les  infrastructures pétrolières du golfe et l'Arabie saoudite . Mais  ils n'augmentent pas leur production de pétrole.

L'Europe investit au Tadjikistan dans un barrage tadjik

La Chine cherchant elle aussi à profiter des conséquences de la guerre d'Ukraine, les États-Unis et l'Europe pourraient compenser en partie leur négligence d'une région au cœur de l'Eurasie que certains décrivent comme faisant partie d'un grand Moyen-Orient. L'UE deviendrait  le premier investisseur dans le plus haut barrage du monde au Tadjikistan. Cette décision vise à aider l'Asie centrale à réduire sa dépendance à l'égard de l'énergie russe et constitue une partie de la réponse de l'UE à l'initiative chinoise "la Ceinture et la Route"

Mais pour l'occident le prix à payer est lourd.   Il faut abandonner les Kurdes et répondre aux besoins des pays plutôt  qu'aux siens comme autrefois. Et les alliés   (Israël et golfe)   ne désirent pas heurter la Rissie et la Chine dee front.

  Le futur Moyen Orient ne ressemblera pas à l'actuel.

Le 5 juillet, le Commandement central des forces navales américaines au Moyen Orient a annoncé "qu'il commencerait à récompenser les individus pour avoir fourni des informations conduisant à la détection d'"activités maritimes illégales" et à la saisie de "cargaison illicite" dans les eaux du Moyen-Orient."

A l'ére des satellites ce procédé  (qui permet les fausses informations   données par l'adversaire)   est surprenant. Et en plus il n'a probablement jamais cessé. Pourquoi alors ce communiqué ?