Le torchon brûle entre Macron et la police judiciaire. A Marseille cette dernière a mal accueilli le missi domonici de Macron. En punition, Eric Arella patron de la PJ de la zone sud a été limogé, ce qui n'arrange pas les choses.
Qu'est ce qui est en jeu ?
S'il s'agit d'un épisode de la guerre des polices, nous ne sommes pas concernés. Mais le blog craint qu'il s'agisse de bien autre chose ce qui rend légitime la grogne des policiers.
Le juge dessaisi au profit du préfet
La police judiciaire comme son nom l'indique dépendait du juge qui pouvait lancer les enquêtes qu'il souhaitait. Avec une seule police le juge devra passer par le préfet. Cela va dans le sens d'une subordination du judiciaire. Comme le législatif a perdu l'initiative des lois et le droit d'amendement (avec le 49-3) les juges perdent la possibilité de diligenter une enquête si l'exécutif n'est pas d'accord.
Une diminution des moyens camouflée
Regrouper tous les moyens faciliterait la lutte contre la délinquance. Il est possible aussi qu'avec des moyens insuffisants aucune enquête coûteuse de longue durée ne soit possible, ce qui nhe diminuera pas la petite délinquance.
Nous sommes donc devant une autre conséquence de la baisse des dépenses d’État. Lentement mais sûrement la France perd son exemplarité relative.