Voilà qui aurait fait rugir John le Carré. L'ambassadrice britannique aux États-Unis, Karen Pierce, estime qu’il serait indésirable que la Russie et la Chine devancent les États-Unis et le Royaume-Uni grâce à la pandémie due au coronavirus, rapporte Bloomberg.
La plupart de ses congénères ne se risqueraient à être aussi sincères. La foi libérale de l'ambassadrice; certaine d'être dans le bon camp et manquant cruellement du recul indispensable à qui exerce un pouvoir d'état en fait un monstre mou de plus.
Nous pensions que la pandémie qui se moque des frontières était l'ennemi du genre humain.
Pour cette terrifiante diplomate elle est un instrument dans la lutte du bien et du mal, le bien identifié à Big Pharma doit triompher. Un vaccin plus efficace que celui de Pfizer et consorts côtés en bourse qui pourrait être le fruit d'une collaboration serait une défaite du bien. Et si en attendant les morts s'accumulent, le dieu dollar reconnaîtra les siens.