Barghouti première victime collatérale du nouvel équilibre au Moyen Orient

Une paix de compromis  mettant fin à l'hégémonie américaine au Moyen Orient  se profile en Syrie et en Irak. Les puissances régionales  Russie, Turquie et Iran  achètent la neutralité israélienne en abandonnant le peuple palestinien à son sort. Et Netanyahu fait monter les enchères.

  C'est ainsi que cela se passe quand on croit pouvoir confier son avenir à plus gros que soi. L'Autorité Palestinienne a cru au parapluie américain. Elle a imploré quelques miettes qu'elle n'obtiendra pas sans lutte.  Elle se trouve bien démunie. Abou Ballas avoue  : il vient de rompre toute collaboration (un mot qui résonne fortement dans la tête d'un Français) avec la police israélienne. S'il l'interrompt c'est qu'elle existait. L'autorité palestinienne collaborait avec l'occupant. Jamais Mandela ne l'a accepté en Afrique du Sud.  Barghouti non plus   pour la Palestine  qui paie cher les erreurs des autres. Le moindre mal se révèle la pire des options.

  Un autre peuple risque de payer le prix fort : les Kurdes s'ils croient pouvoir dépecer Syrie et Irak avec l'aide des Américains, sur fond de champs pétrolifères. Il semble que les Kurdes syriens aient choisi la raison si ce qui se passe autour de Raqqa se confirme.

  Mais tant que le problème palestinien ne sera pas réglé aucune paix au Moyen Orient ne sera possible. Nous devrions tous en avoir conscience.