A notre grande surprise il aurait déclaré :"Avec moi, ce sera la fin d'une forme de néo-conservatisme importée en France depuis dix ans. La démocratie ne se fait pas depuis l'extérieur à l'insu des peuples. La France n'a pas participé à la guerre en Irak et elle a eu raison. Et elle a eu tort de faire la guerre de cette manière en Libye. Quel fut le résultat de ces interventions? Des États faillis dans lesquels prospèrent les groupes terroristes. Je ne veux pas de cela en Syrie".
Si ces bonnes intentions affichées sont suivies d'effets , c'est à dire se manifestent par des actes concrets : retrait de notre aviation en Syrie et Libye, sauf si les gouvernements de ces pays sont d'accord , fin de tout préalable avant des négociations, nous les approuverons. Ce serait un retour inattendu à la politique gaullienne abandonnée par Sarkozy et Hollande, qui rendrait à la France son indépendance et sa grandeur. Mais cela n'exonère pas Macron de sa détestable politique intérieure.
Nous avions raison de nous méfier des belles paroles à la Obama puisque Macron dit au même moment au Figaro que la France seule peut frapper l'armée syrienne , ce qui est contradictoire avec la non intervention. Attendons les actes.