Israël choisit-il la guerre et Biden aussi ?

De fortes explosions ont été rapportées tôt ce vendredi dans le centre de l'Iran. De hauts responsables américains ont fait état d'une attaque israélienne en représailles aux tirs de drones et de missiles contre Israël le week-end dernier.  Les médias US ont annoncé une attaque de "missiles"contre un site en Iran, ainsi que des explosions dans la région de l'aéroport de la ville d'Ispahan.  Un officiel iranien aurait  déclaré que des missiles n'avaient pas été utilisés et que les sons des explosions étaient le résultat de l'activation de la défense aérienne. Bloomberg affirme que les États-Unis ont été informé 48 H avant.  CNN a noté que les États-Unis "n'avaient pas soutenu " la riposte d'Israël contre l'Iran. Fox News, lui,  s'est empressé de déclarer que la frappe d'Israël sur le territoire de l'Iran était "limitée".

En même temps  selon le média Challenges,   Doha  va "mener un examen complet de son  rôle" dans les négociations du Caire. En clair il envisage de se retirer. Cette annonce intervient après que l'ambassade au Qatar aux Etats-Unis a critiqué mardi les commentaires d'un député DEMOCRATE Steny Hoyer, lequel a appelé Washington à "réévaluer" ses liens avec Doha. L'élu a estimé que le Qatar devait menacer le Hamas de "répercussions" si celui-ci continue de "bloquer les avancées" vers la libération des otages détenus à Gaza et une trêve dans l'enclave.   D'autres parlementaires américains ont laissé entendre ces derniers mois que le Qatar soutenait le Hamas,  Ne pas soutenir  le diktat américain c'est soutenir le Hamas. Ce chantage grossier  se base sur  un contingent d'environ 10.000 soldats américains au Qatar, soit le plus grand nombre de troupes stationnées dans un pays du Moyen-Orient.

Le clan Biden  persiste donc  dans sa posture de gendarme du monde et révèle à la face du monde qu'il ne souhaite pas des négociations mais l'acceptation par le Hamas  des conditions américaines. Du point de vue diplomatique, c'est l'éléphant dans le magasin de porcelaine!

La France va-t-elle s'inscrire dans cet engrenage sans que les députés soient consultés?