Elle remonte aux sources du syndicalisme chrétien qui distinguait les bons et les mauvais patrons, alors que pour la CGT marxiste ce sont les conditions de l'extorsion de la plus value qui comptent et non la gentillesse supposée du patron. Depuis la CFTC s'est déchirée et la CFDT plus revendicative l'a quittée.
On pourrait supposer qu'en 2024 la CFTC demeure un allié sûr du patronat. Détrompez vous. Le syndicalisme chrétien le plus mou demandait une contrepartie, ce qu'on appelle aujourd'hui des négociations et ne serait-ce qu'une aumône. Le capitalisme rentier qui ne se préoccupe que de la rente des actionnaires ne négocie plus, il impose, la réponse est rien. Du coup cela renâcle à la CFTC. Et le président doit purger, sanctionner, exclure, comme toujours quand on ne peut plus convaincre.
La CFTC de papa se meurt.