Un étrange article du Figaro est bien plus significatif que de longs discours
" Aujourd'hui c'est environ 145.000 de nos concitoyens qui ont traversé l'Atlantique avec des étoiles dans les yeux pour des raisons professionnelles et personnelles parfois, avec ce statut d'expatrié. Sont-ils heureux ? Le rêve se passe-t-il comme convenu ? Pas vraiment selon le journal Les Échos qui décrit cette aventure comme une véritable douche froide… Avec force témoignages à l'appui… Celui de David par exemple, qui a atterri à Chicago à l'âge de 28 ans pour un job de responsable de projets dans la finance. 130.000 dollars par an. Perspectives financières réjouissantes, donc. Sur le papier. Mais la réalité, c'est qu'il s'est retrouvé « prisonnier de son job pendant cinq ans et demi », confie-t-il… Et il n'est pas le seul à avoir vécu cet ascenseur émotionnel.
Des différences culturelles que l'on devine, que l'on connaît de loin… et qui parfois, dans la réalité du quotidien, surprennent. Choquent même ! Le fameux Visa L-1, qui justifie la présence sur le sol américain exclusivement pour un contrat de travail ! les avantages sociaux, la sécurité sociale, la sécurité de l'emploi, les Prud'hommes… Ou les congés payés n'existent pas aux Etats-Unis ! Les congés sont rarement de plus de deux semaines par an… Et encore, ils doivent souvent les reporter, explique ainsi aux Échos – Isabelle, manager dans le Marketing. En France, on travaille pour vivre, avoir une belle qualité de vie. Aux États-Unis, on vit pour travailler. Les relations humaines avec les collègues sont assez pauvres. Pas de culture de la pause déjeuner, une pause-café en solo… "
Les opportunités professionnelles sont certes nombreuses. Mais en un mot comme en cent les Etats-Unis ne font plus rêver... même au Figaro.