Manouchian est au Panthéon

La cérémonie, à la hauteur de l'évènement n'a pas évacué le militant communiste  et syndical,  comme le blog le craignait , pour ne garder que le résistant. Rousset et Sophie Binet  pour la CGT  étaient au premier rang, Aragon n'a pas été oublié , ni la pluralité de la résistance.  Il n'est pas inutile de rappeler qu'aucun communiste n'était au Panthéon jusqu'à hier, la volonté de faire de la résistance une affaire gaulliste l'imposant.

 Un immigré arménien, communiste, syndicaliste, poète, résistant, sans haine pour le peuple allemand,  et aussi être aimant  tout à la fois, représente un pan de la nation française qui était occulté. N'enlevons pas ce mérite à Macron.

 Dans son camp en effet tout le monde n'est pas d'accord. Notre télé nationale a cru pouvoir donner la parole  à Le Pen fifille qui l'a assimilé à la Légion étrangère, outil de toutes les guerres coloniales, le contraire de ce qu'il était .  Missak n'est pas mort pour défendre la France de Pétain.  Une "historienne" a laissé supposer que le PCF serait à l'origine de la dénonciation de Missak , déformant la dernière  lettre de Manouchian. Il a pourtant écrit que  c'est la peur de la torture et de la mort qui a poussé un résistant  à le dénoncer.

A Montpellier 150 personnes l'ont honoré allée Manouchian à l'appel du PCF. Ils étaient 250 à Sète à l'appel de plusieurs organisations.