Son interview dans l'Huma prouve qu'il a compris les méfaits du libéralisme dans son pays.
Les responsables ne sont ni la Chine, ni la Russie ni toute autre puissance maléfique pas plus que des narco trafiquants. Le mal vient du néolibéralisme. Les révolutions vertes oranges ou de toutes autres couleurs qui ne dépassent pas l'horizon politique sont vaines. Les changements de présidents obéissent à la même règle. L'Equateur sombre dans la violence comme avant lui la Somalie, l'Afghanistan, la Syrie , la Libye ou la Yougoslavie parce que deux options s'y affrontent.
Corréa accuse la mauvaise gestion de ses successeurs. Le blog n'est pas d'accord . Il ne s'agit pas d'une mauvaise gestion mais d'un choix : soit le capitalisme mondialisé en crise qui n'a guère plus d'autre choix que la violence et la guerre, soit le camp des pays émergents qui refusent la dictature du dollar et de la dette.
Et quand on n'y arrive pas, quand on est un petit pays , on le paie très cher.