Une semaine après l’adoption de la loi immigration Emmanuel Macron a saisi le Conseil constitutionnel.
En réalité il aurait pu refuser de promulguer la loi. Ceux à gauche qui ont saisi les "sages" bien mal nommés lui ont donné une porte de sortie. Le chef de l’État "souhaite au nom de la mission que (lui) confie l’article 5 de la Constitution que les dispositions de la loi ne puissent être mises en œuvre qu’après que le Conseil constitutionnel aura vérifié les droits et les libertés que la Constitution garantit.".
Comme la décision ne fait guère de doute du point de vue du blog avec quelques toilettages ce ne sera pas de sa faute. Invité de France 5 la semaine dernière, Emmanuel Macron avait d'ailleurs vu dans le texte "un bouclier qui nous manquait".
Le problème se déplace désormais de la loi immigration vers le fonctionnement de la Vème. Elle permet d'aller vers le pire. Elle doit donc être changée.
Saisir le Conseil Constitutionnel c'est donner au renard la police de la basse cour.