Seconde guerre froide : l'évolution du Bengladesh.

Le Bengladesh n'a pas de bonnes relations avec l'Inde  qui l'empêche d'adhérer aux BRICS. Une analyse de type "sciences Po" en déduit qu'il est un des alliés potentiels  des USA. Biden le croit probablement qui fait pression pour que le Bengladesh soit du "bon côté"de la guerre froide. L'aveuglement est tel que Biden a imposé des sanctions à la Première ministre du Bangladesh. Cela inclut les restrictions en matière de visa. Et cela parce  qu'elle  a osé  suggérer que les sanctions imposées à Moscou étaient à la fois inefficaces et illégitimes. Washington a aussi menacé Dhaka de conséquences" si un navire russe transportant de l'uranium à la centrale nucléaire de Ropur (financée à 90% par la Russie) accostait.

Quel résultat?

La Russie et le Bangladesh poursuivent  leur coopération mutuellement avantageuse et ancienne. Le Bengladesh poursuit  le projet de Ropur , la cargaison d’uranium a débarqué.

 Avec une constance qui a quelque chose d'affligeant, Biden apporte chaque jour la preuve qu'il aboie et ne peut plus  mordre. Il a certes la capacité de susciter une campagne dans les médias accusant la  Première Ministre de tricher aux élections. Mais il ne peut plus empêcher l"évolution du monde. Pire , il jette l'un après l'autre les pays non européens  dans les bras de Poutine.

Les gens intelligents qui l'entourent ont un gros défaut : ils refusent de renoncer au privilège du dollar roi. Certes jadis Kissinger avait détaché l'Egypte de l'URSS qui avait construit et financé Assouan. Mais il avait obligé Israël à rendre le Sinaï. Une leçon bien oubliée.