Les députés élaborent les lois. Vous n'en trouverez aucun qui soit (au moins en paroles) favorable à l'exploitation des salariés. Il paraît qu'avec leurs assistants beaucoup ne respectent pas la loi.
140 attachés sur 2000 (il faut un certain courage , et la peur de se griller est omniprésente.) se sont mis en grève. Nous découvrons avec stupeur qu'ils n'ont pas de statut, ce qui doit être un cas unique pour un travailleur. Pas d'horaire de travail défini, pas de salaire fixé par exemple. Ils ne dépendent d'aucune convention, collective . Ils peuvent être licenciés par rupture conventionnelle ou mis au placard s'ils déplaisent.
Le combat sera difficile parce que pour beaucoup c'est un tremplin vers autre chose. Le turnover est considérable. Il est probable qu'à droite beaucoup comptent plus sur une famille riche que sur leur salaire.
La République traite mal ses petites mains.