L'automne approchant les risques d'inondation (réels) sont agités par nos médias. Après la sécheresse , la canicule et les morts violentes, une autre grande peur est agitée. Il paraît que la ville de Montpellier est vigilante.
Le blog, qui prend le problème très au sérieux depuis longtemps a le regret de mettre les pieds dans le plat. Aucun plan visant une commune n'a de valeur car l'eau qui inondera Montpellier, Lattes ou Palavas vient de l'AMONT. C'est en amont qu'il faut agir.Palavas qui est à l'aval de l'aval en sait quelque chose.
La soudaineté des crues attribuée au changement climatique doit beaucoup à l'urbanisation à outrance qui vise toute la Métropole. L'eau qui ne s'infiltre plus file vers l'aval, c'est ainsi et pas autrement et ce n'est pas difficile à comprendre.
.Alès citée par la Marseillaise était autrefois régulièrement inondée. Les deux barrages construits sur le Gardon d'Alès en amont, l'un plein pour fournir l'eau à la zone, l'autre vide en prévision des pluies cévenoles d'automne ont miraculeusement supprimé cette crue fatale.
Comme pour tout autre phénomène effrayer et pleurer sans fournir de solutions à long terme, c'est tromper la population.
Henri Ausseil