L’Hôpital de Montreuil accueille chaque année 300 femmes enceintes qui n’intéressent personne sauf leur famille et encore. Souvent des mineures, fragilisées par la drogue ou présentant des troubles psychiatriques.
Dans le langage aseptisé cela devient "une mortalité infantile supérieure à la moyenne". En français de tous les jours cela signifie que si on ne fait rien les bébés (qui ne sont responsables de rien) ont de grandes chances de mourir. C'est ni plus ni moins qu'un infanticide dont la responsabilité incombe aux décideurs qui ne risquent pourtant rien.
A Montreuil on se bat. Un projet lancé en 2018 peut être évalué : le risque de prématurité c'est à dire d'accouchement avant terme à haut risque a été DIVISE PAR DEUX.
Il devient difficile d'invoquer la faute à pas de chance. La société des droits de l'homme est interpelée. Tout de même le droit à la vie est le premier des droits. Et c'est le combat de quelques uns qui le fait émerger.
Merci aux hospitaliers de Montreuil.