Nous n'avons pas l'intention de revenir sur le scandale du Médiator. La question du profit scandaleux des groupes pharmaceutiques nous paraît en découler, qui dépasse le fait divers.
Aussi lorsque l'avocat général du procès du médiator revendique non d'appliquer la loi (qui ne prévoit rien de sérieux) mais LA CONFISCATION DU PROFIT , nous tendons l'oreille : on passe aux choses sérieuses , la tromperie doit être châtiée. 153 millions d'euros ce n'est plus les amendes ridicules. Peu importe la prison, ce qui compte c'est de frapper là où ça fait mal : au bénéfice. Si tromper coûte cher plus aucun laboratoire ne s'y risquera.
C'est dons un réquisitoire révolutionnaire.