Pour le PS c'est la déroute aux élections locales. Il perd 6 régions, plusieurs grandes villes dont probablement Barcelone et s'effondre à 28,1 %. Mais le PCE ne récupère pas les voix perdues. il est en recul comme Podemos.
Le blog ne cesse d'alerter sur les réformes sociétales et sociales qui ne s'accompagnent pas de la création de richesse pour leur donner vie. On peut prendre les Espagnols pour des demeurés qui ne savent pas ce qu'ils veulent. La vérité c'est qu'ils réagissent à une situation.
Les Espagnols veulent vivre mieux , non qu'on leur annonce qu'ils vont vivre mieux. Ne pas s'attaquer à la source, c'est à dire au capital et au profit financier rend la mission plus que difficile. Les électeurs (comme en France ) peuvent chercher leur salut à l'extrême droite et à droite. Ils ne risquent pas d'être satisfaits mais la gauche n'a toujours pas pris conscience de l'enjeu.
Comme nous sommes dans la même situation nous devrions réfléchir. Le combat doit se mener à partir des besoins des gens et non des unions programmatiques à minima qui évitent l'obstacle majeur.
HA