Cette expression d'Albaladéjo n'assimile pas Yolanda Diaz à une ânesse. Elle marque le moment ou dans un match un pack dominé prend tout à coup le dessus sur l'autre.
Depuis 1981 la gauche antilibérale , dans toute l'Europe, a courbé l'échine, ou plutôt les électeurs lui ont fait courber l'échine . Un petit changement c'est mieux que rien, la force tranquille pourvoira à tout, la lutte des classes est dépassée.
La conséquence de ce naufrage est un postulat. Seul le plus modéré peut prendre la tête d'un rassemblement de gauche. Marie Georges Buffet et Roussel en savent quelque chose. Et Delga chez nous est la butte témoin de ce postulat. Malgré l'érosion elle résiste y compris à Mélenchon ancien sénateur socialiste.
Et voilà qu'en Espagne c'est une communiste Yolanda Diaz qui prend la tête de SUMAR (additionner), la coalition qui dans cette monarchie sans présidentielles affronte les Législatives et représente la conquête du pouvoir. Elle bénéficierait de presque 38 % des opinions favorables ce qui est énorme. Le vote dit stupidement utile puisqu'il rend l'élection inutile (continuer sous une autre forme ce qui est) en sera -t-il invalidé ?
Rendez-vous en décembre, il y faudra bien plus que des discours, mais le compte à rebours est enclenché. Une communiste peut rassembler la gauche et au delà.