Le groupe Renault est un de ceux qui a poursuivi avec le plus de persévérance la voie sans issue de la mondialisation financière, se transformant en banque. Il fabrique ailleurs, ruine ses sous traitants français, et a donc fabriqué aussi ses futurs concurrents.
Il reçoit aujourd'hui la récompense d'une gestion erronée sortie des grands esprits formés par les universités du business. Il vient d'annoncer une perte de 338 millions d'euros. Et cela ne fait que commencer.
Adieu veaux vaches, cochons, couvée. Mais les impératifs demeurent. Il va consacrer 73,9 millions à aggraver sa situation en versant 25 centimes à chaque action détenue.
Vous doutez de la santé mentale des dirigeants ? Vous avez tort , ce sont des dévots fanatiques du dieu dollar.