Si l'on en croit le titre de la Marseillaise, l'Occitanie ne s'en tire pas trop mal. En somme cela pourrait être pire.
Mais c'est avec un ralentissement de la croissance par rapport au trimestre précédent (+4% au lieu de +5%) , un chiffre négatif pour le commerce (donc la consommation) et le bâtiment (-1%).
L'emploi officiel a progressé, 6700 emplois ont été créés. Sachant le poids de l'intérim et des CDD les emplois supprimés sont bien difficiles à comptabiliser. Globalement à 8,7 % le chômage est un des plus forts de France.
Surtout ce qui n'apparaît pas c'est l'extraordinaire écart entre les pôles de Toulouse et Montpellier (en ajoutant Nîmes et le secteur de Marcoules ) et le reste. Les Pyrénées Orientales sont un des départements les plus pauvres de France.
Des statistiques sérieuses, rendant compte de toute la réalité ne sont pas possibles. L'INSEE n'en est pas responsable mais le cahier de charges qu'on lui impose. Dans ce domaine aussi d'énormes progrès sont à faire.