Nous avons vu précédemment la faillite du bipartisme américain. Mais chez Starbuks et ailleurs espérons-le émerge une alternative. Il ne faut jamais désespérer de l'Amérique.
Le système travailliste du syndicat unique plus ou moins lié au parti démocrate et strictement corporatiste en prend un rude coup.
Starbucks , firme de Seattle branchée dans tous les sens du terme, 26 milliards de chiffre d'affaires, , vend un café qui n'a rien du café à l'européenne, compte 350 000 "partenaires"dans 6500 points de vente . Comme pour MacDo le personnel n'a aucun passé syndical, et s'est longtemps laisser prendre au discours du "tous égaux", certains étant plus égaux que d'autres. Brutalement en Virginie puis dans d'autres franchises une épidémie de votes majoritaires a obtenu l'existence d'un syndicat (aux USA c'est obligatoire) , comme une traînée de poudre avec plus de 200 sites syndiqués pour le moment.
Mais ils n'adhèrent pas à l'AFL/CIO historique dont les tares sont aussi visibles que celles du Parti Démocrate (avec des différences comme lui, il faut se garder de généraliser). LE SEIU , assez international dans le monde anglophone laisse chaque section libre, lui apportant son expertise, tellement nécessaire dans les discussions de conventions collectives. Le SWU est né qui peut servir de modèle pour le renouveau syndical Chose inouïe aux USA dont les syndicats sont corporatifs, le soutien des clients est organisé.
Dans l'océan de l'hégémonie capitaliste sur les esprits, c'est encore un archipel. Mais nous parions sur son avenir.