Il faut à la CGT un grand courage pour donner l'impression d'attenter à l'unité. Pour le blog ce n'est pas une faute mais une avancée. Après tant d'années de refus de s'immiscer dans la vie politique mettant tous les partis à égalité la CGT franchit le Rubicon. Elle choisit une façon de faire et en rejette une autre. Elle s'engage dans le politique.
Le poids considérable de l'élection présidentielle a semblé donner à Mélenchon le monopole de l'avenir de la gauche. La faiblesse de la participation populaire et la médiocrité du score des Législatives ( c'est la candidature unique qui est à l'origine de l'augmentation du nombre de députés, non l'augmentation du nombre de voix) prouvent pour qui veut bien le voir que le populisme de gauche a des limites liées à ses caractéristiques. C'est d'une autre façon qu'il va falloir procéder, en respectant les différences et sans chef suprême qui dicte la loi.
Pour le blog il ne s'agit donc pas d'un attentat à l'unité mais de la recherche d'une voie encore jamais explorée, avec le syndicalisme comme force associée et non comme force d'appoint. La bataille du référendum est une bonne façon de prouver que c'est possible.