Le candidat espagnol comme premier ministre à la recherche d'une majorité au parlement promet un emploi digne, un système public de retraites, un doublement du budget éducatif, et bien d'autres choses. Jadis Hollande au Bourget déclara la guerre à la finance.
Notre gros doute est nourri par une bizarrerie : Sanchez réclame les voix de Podemos mais ne veut pas de Iglesias comme ministre. Or ce serait une garantie relative que les promesses seront tenues.
L'Espagne est un cas de figure exemplaire : Sanchez fait le chantage au retour de la droite, culpabilisant Podemos et Izquierda Unida. Mais Sanchez au pouvoir continuant la politique libérale avec quelques rustines sociétales ne fera pas mieux que la droite et alors la gauche sera un alibi discrédité.
Il est plus que temps , en Espagne et ailleurs de sortir de cette alternance vide de sens et d'explorer de nouvelles voies, c'est à dire un rassemblement sur des objectifs où la social démocratie n'aura pas l'hégémonie , dont les récentes municipales ont donné l'exemple.
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