L'usine Ford près de Bordeaux lutte pour sa survie. Depuis longtemps , et avec un courage qu'il faut saluer , dans un cadre syndical.
Un repreneur existe (il n'est pas dit que Ford acceptera). Mais les conditions sont draconiennes
Sur 850 emplois il en resterait 200 à 300.
3 ans de gel de salaire
abandon de trois jours de RTT
flexibilité dans l'organisation du travail.
N'attendez pas ici une critique de cette amère victoire (d'ailleurs non encore certaine) mais un constat. Ancien syndicaliste je connais les limites de l'action syndicale . Sans un grand mouvement national dépassant le syndicalisme et débouchant sur le politique TOUS les accords signés seront de cet acabit. Et on en revient aux gilets jaunes...
Henri Ausseil