Les investissements français directs en Algérie peuvent prendre de l’ampleur rapidement si les freins liés à la règle 49/51, à l’importation d’équipements et au transfert de dividendes, sont levés. C’est ce qu’a expliqué, ce 17 octobre, Jean-Louis Chaussade, le directeur général du groupe Suez.
La règle 49/51 est le principal obstacle à l'installation d'entreprises françaises de haute technologie en Algérie. C'est à dire l'obligation , qui existe aussi à Cuba et en Chine, de donner une part des actions au capitalisme d'état d' Algérie , ce qui freine tout chantage au départ et oblige à respecter les lois du pays.
Le deuxième obstacle administratif soulevé par le chef du géant de l'énergie est la question de transfert à l'étranger de dividendes, qui selon lui, pose également problème aux entreprises françaises. «Quand vous avez des contrats en Algérie, vous avez une part qui est payée en euro et une part en dinar et pour certaines entreprises françaises cela peut être difficile d'être payé dans une devise forte», c'est à dire de piller l'Algérie en rapatriant ses profits.
C'est avouer ce qu'est le capitalisme mondial dominant en 2018... et donc expliquer sans le vouloir ce qu'un pays soucieux de son indépendance ne doit faire à aucun prix et qu'est en train de faire le Maroc.