Le Baron Seillière ex président du MEDEF dirige un groupe familial qui a fait fortune dans la métallurgie mais n'est plus ni familial ni sidérurgique , devenu une banque d'affaires : Wendel.
Comme pour Peugeot et tant d'autres les premiers actionnaires étaient familiaux. Il en reste mais leur pouvoir s'amenuise jusqu'à la nullité.
Une arrière petite cousine du Baron était actionnaire et informée. En juin 2008 elle a soulevé un lièvre en Assemblée Générale des actionnaires. De 2004 à 2007 quelques malins ont concocté des échappatoires à l'impôt leur rapportant de 35 à 156 millions nets. C'est le bon vieux délit de recel et d'abus de biens sociaux ( on profite de sa place dans Wendel pour tricher , et on recèle donc des biens volés), comme un garagiste de banlieue mais en plus gros. Aux dépens des petits actionnaires (Monsieur Gogo ne date pas d'aujourd'hui)
Comme il se doit la première plainte a été classée sans suite et la seconde a débouché sur un non lieu. Heureusement il y a aussi le fisc qui fourre cette fois son nez dans la fraude fiscale appelée par euphémisme "abus de droit". . Le redressement fiscal qui s'en est suivi (une centaine de millions) a été cassé par un tribunal Administratif. La justice , avec beaucoup de constance , choisit son camp.
Ce beau monde va aller en Correctionnelle mais ne doit pas beaucoup trembler. Et pas un sou n'est allé dans l'économie réelle. les Paradis fiscaux sont plus attrayants.
De ce point de vue la Maffia italienne qui réinvestit dans des entreprises du sud l'argent sale est moins malhonnête que le Baron. Cela juge une société.